Les habitants de l'immeuble «Bouchama», dit aussi cité du même nom, en raison du fait qu'il compte pas moins de 200 familles, se plaignent du délabrement général de la cité, des parties communes qui sont en dégradation avancée et surtout de l'absence d'ascenseurs, sachant que ledit bâtiment est fait de 14 étages et huit blocs.Pour les habitants, le problème des ascenseurs vient au premier rang des préoccupations, en considération que beaucoup de personnes âgées et d'autres handicapées demeurant dans les étages supérieurs se retrouvent à leur corps défendant cloîtrées chez elles, pour cause d'absence d'ascenseurs, ne sortant ainsi qu'une fois lorsque c'est nécessaire, expliquent-ils. Il n'y a qu'un seul ascenseur qui marche dans le bloc nord et encore avec souvent des pannes, alors que l'immeuble devrait en avoir un pour chacun des huit blocs. Et d'ajouter, c'est tout le monde qui pâtit de cette absence d'ascenseurs, et pas uniquement les personnes âgées et celles à besoin spécifique. «Il nous est ainsi quasiment interdit de changer de literie, de meubles ou de nous en équiper, car il s'agit à chaque occasion d'un véritable calvaire, sans ascenseur», diront-ils. Concernant les parties communes, à savoir les escaliers, les cours et voies d'accès, les vides sanitaires, les façades, les tuyaux et regards du tout-à-l'égout, etc., ils affirmeront qu'ils sont pratiquement dans un état lamentable à part toutefois, diront-ils, la peinture des façades qui a été refaite dernièrement. Aussi et dans ces conditions, n'hésitent-ils pas à lancer un appel à l'OPGI pour une prise en charge dans les plus brefs délais de ces aspects de l'immeuble «Bouchama», qui ne peut supporter plus de laisser aller et de détérioration. Ils se déclarent, par ailleurs, prêts à mettre la main à la poche et participer aux frais des travaux entrepris.Questionné sur ce sujet, le chef de service patrimoine de l'OPGI, M. Ramoul, reconnaît les difficultés qu'endurent les habitants, mais se veut rassurant en déclarant que pour ce qui concerne les ascenseurs, tous les appareils qui sont en panne dans la ville, y compris ceux de l'immeuble en question, ont été recensés et inscrits comme projets à réaliser par l'office. Pour ce qui a trait aux parties communes et en raison du fait qu'elles sont classées en trois catégories, ainsi que de l'importance de l'immeuble, il serait plus judicieux que les habitants se rapprochent de l'OPGI pour voir le directeur et étudier le dossier avec lui.Sachant, notera-il, que les habitants de «Bouchama» ne sont pas tous des locataires, mais sont pour la majorité (80%) propriétaires de leurs logements et que, dans ce cas, un montage financier est nécessaire avec une quote-part qui leur incombe.
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Posté Le : 23/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com