Algérie

L'immense chantier du gouvernement



Le nouveau gouvernement aura un chantier de réformes, sur tous les fronts. Il devra mettre les correctifs nécessaires, dans la plupart des secteurs. L'agenda s'annonce serré sur le front politique et économique, avec l'urgence d'enrayer la crise politique et le redressementde l'économie.Le nouveau gouvernement aura un chantier de réformes, sur tous les fronts. Il devra mettre les correctifs nécessaires, dans la plupart des secteurs. L'agenda s'annonce serré sur le front politique et économique, avec l'urgence d'enrayer la crise politique et le redressementde l'économie.
Le gouvernement de Djerrad hérite de 39 postes ministériels, où le passif est lourd. Aucun secteur n'échappeaux dysfonctionnements et la lenteur des réformes qui ont été molles, à plus d'un titre. Ainsi, sur le front politique, les initiatives d'apaisement seront le défi majeurdu gouvernement. L'ouverture d'un dialogue global avec le Hirak reste le faitmarquant de l'actualité où la société civileattend le signal fort. Tout le monde attend la manière dont sera conduit ce dialogue, et l'on ne sait pas si les partis politiquesseraient associés à cette démarche. Mais, le chantier
qui fait parler de lui est leredressement de l'économie nationale.Avec une approche technocratique,l'équipe du Premier ministre s'attaquerad'emblée, aux chantiers de l'investissement national, le chômage des jeunes et la restauration de la confiance envers les créateurs de richesses. Il y a certes des nouveautés dans la création d'un ministère des Start-ups, dédié aux jeunes NAlgériens désirant fructifier leurs projets et se lancer dans la création des entreprises. De même, qu'un secrétariat chargé del'industrie pharmaceutique est perçu comme une mesure importante, quiconfortera un secteur miné par la rareté dumédicament et une menace grave sur la santé des Algériens. Il convient de citerégalement la mise sur orbite de secrétariatsd'Etat, chargés de relancer l'agriculture saharienne et celui des compétences àl'étranger, ainsi que deux autres chargés exclusivement de la production culturelle et du cinéma.
Une large consultation avec les élites
Selon des informations concordantes, la nouvelle feuille de route du dialogue est encours de finalisation. D'ores et déjà, onannonce que le président Tebboune et son gouvernement auront à prendre langueavec des personnalités politiques proches du Hirak, avec des universitaires, chercheurs et autres animateurs de la vie politique citoyenne. Jusque-là, on se fait discret sur les noms qui représenteront le Hirak, dans les prochains rounds de négociations avec la nouvelle direction au pouvoir. Certes, le mouvement populaire est sceptique sur la question. Deux camps animent cette contradiction.
Le premier, qui est en faveur de discussions avec le président Tebboune, veut peser pour mettre la pression sur le règlement de certains points, comme la libération totale et sans conditions, des autres détenus politiques. Le deuxième point est relatif sur le chapitre des libertés publiques et le respect de la volonté populaire dans son exercice de représentativité politique. Là encore,l'autre camp adverse rétif à tout dialogueveut conserver la contestation populaire sans discussions préalables avec lePrésident. Il sera ainsi difficile pour l'heure, de dégager une équipe cohérentequi parlera au nom du mouvement populaire,même si on estime qu'un premierpas ne coûte rien, d'autant que le mouvement du hirak reste un interlocuteur de taille avec le pouvoir.
L'atout gagnant de la stabilité
Le président Tebboune a eu à inscrire le premier geste de réconfort, à travers lalibération des 76 détenus. Il sera certainement suivi par la libération des autres. Mais il reste déterminant que l'ensemble
des libertés publiques inscrites dans l'actuelle Constitution, soient préservées. C'est à ce niveau d'ailleurs, que Abdelmadjid Tebboune entend préserver
cet acquis. Tout comme la lutte contre la
corruption, à tous les niveaux, que le nouveau chef de l'Etat compte la poursuivre. Cela dit, il reste primordial dans l'avènement de ce gouvernement de régler certains dossiers, qui sont longtemps restés lettre morte. Le premier est celui de la stabilité de l'économie, où certains analystes dressent des perspectives sombres.Là, l'Exécutif est attendu sur les assurances à donner, pour ne pas subir les cataclysmes de l'année 2019. En premier, la transparence de la communication dans ce dossier. Les chiffres communiqués sur les réserves de change et les dépôts dans le Trésor public, sont les indices qui doivent rassurer les Algériens et non les menacer. Le gouvernement doit également communique sur le montant de la dette et s'il va recourir à l'endettement extérieur. La fraude fiscale
, la fuite des devises vers l'étranger et le nombre exact des importateurs qui ont obtenu des largesses en devises, sont également inscrites commeles dossiers à régler. La récupération de l'argent volé qu'a promise Tebboune, fait également le buzz parmi la société civile, qui veut connaitre les outils et les moyens par lesquels ces gros montants détournés, seraient récupérés. On attend les explications sur le temps que prendra cettedémarche et avec pays faudra-t-il négocier
Le gouvernement de Djerrad hérite de 39 postes ministériels, où le passif est lourd. Aucun secteur n'échappeaux dysfonctionnements et la lenteur des réformes qui ont été molles, à plus d'un titre. Ainsi, sur le front politique, les initiatives d'apaisement seront le défi majeurdu gouvernement. L'ouverture d'un dialogue global avec le Hirak reste le faitmarquant de l'actualité où la société civileattend le signal fort. Tout le monde attend la manière dont sera conduit ce dialogue, et l'on ne sait pas si les partis politiquesseraient associés à cette démarche. Mais, le chantier
qui fait parler de lui est leredressement de l'économie nationale.Avec une approche technocratique,l'équipe du Premier ministre s'attaquerad'emblée, aux chantiers de l'investissement national, le chômage des jeunes et la restauration de la confiance envers les créateurs de richesses. Il y a certes des nouveautés dans la création d'un ministère des Start-ups, dédié aux jeunes NAlgériens désirant fructifier leurs projets et se lancer dans la création des entreprises. De même, qu'un secrétariat chargé del'industrie pharmaceutique est perçu comme une mesure importante, quiconfortera un secteur miné par la rareté dumédicament et une menace grave sur la santé des Algériens. Il convient de citerégalement la mise sur orbite de secrétariatsd'Etat, chargés de relancer l'agriculture saharienne et celui des compétences àl'étranger, ainsi que deux autres chargés exclusivement de la production culturelle et du cinéma.
Une large consultation avec les élites
Selon des informations concordantes, la nouvelle feuille de route du dialogue est encours de finalisation. D'ores et déjà, onannonce que le président Tebboune et son gouvernement auront à prendre langueavec des personnalités politiques proches du Hirak, avec des universitaires, chercheurs et autres animateurs de la vie politique citoyenne. Jusque-là, on se fait discret sur les noms qui représenteront le Hirak, dans les prochains rounds de négociations avec la nouvelle direction au pouvoir. Certes, le mouvement populaire est sceptique sur la question. Deux camps animent cette contradiction.
Le premier, qui est en faveur de discussions avec le président Tebboune, veut peser pour mettre la pression sur le règlement de certains points, comme la libération totale et sans conditions, des autres détenus politiques. Le deuxième point est relatif sur le chapitre des libertés publiques et le respect de la volonté populaire dans son exercice de représentativité politique. Là encore,l'autre camp adverse rétif à tout dialogueveut conserver la contestation populaire sans discussions préalables avec lePrésident. Il sera ainsi difficile pour l'heure, de dégager une équipe cohérentequi parlera au nom du mouvement populaire,même si on estime qu'un premierpas ne coûte rien, d'autant que le mouvement du hirak reste un interlocuteur de taille avec le pouvoir.
L'atout gagnant de la stabilité
Le président Tebboune a eu à inscrire le premier geste de réconfort, à travers lalibération des 76 détenus. Il sera certainement suivi par la libération des autres. Mais il reste déterminant que l'ensemble
des libertés publiques inscrites dans l'actuelle Constitution, soient préservées. C'est à ce niveau d'ailleurs, que Abdelmadjid Tebboune entend préserver
cet acquis. Tout comme la lutte contre la
corruption, à tous les niveaux, que le nouveau chef de l'Etat compte la poursuivre. Cela dit, il reste primordial dans l'avènement de ce gouvernement de régler certains dossiers, qui sont longtemps restés lettre morte. Le premier est celui de la stabilité de l'économie, où certains analystes dressent des perspectives sombres.Là, l'Exécutif est attendu sur les assurances à donner, pour ne pas subir les cataclysmes de l'année 2019. En premier, la transparence de la communication dans ce dossier. Les chiffres communiqués sur les réserves de change et les dépôts dans le Trésor public, sont les indices qui doivent rassurer les Algériens et non les menacer. Le gouvernement doit également communique sur le montant de la dette et s'il va recourir à l'endettement extérieur. La fraude fiscale
, la fuite des devises vers l'étranger et le nombre exact des importateurs qui ont obtenu des largesses en devises, sont également inscrites commeles dossiers à régler. La récupération de l'argent volé qu'a promise Tebboune, fait également le buzz parmi la société civile, qui veut connaitre les outils et les moyens par lesquels ces gros montants détournés, seraient récupérés. On attend les explications sur le temps que prendra cettedémarche et avec pays faudra-t-il négocier


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