Algérie

L'image du cheikh Hadj M'rizek en pâtit



Triste que l'image que reflète la stèle érigée à la mémoire du chantre de la musique chaâbi Arezki Chaïb dit Hadj M'rizek (1912-1955), rivée sur la place aménagée et baptisée pourtant au nom de l'interprète de l'indétrônable qasida El Qahoua ou latay. En effet, un amas de pain rassis gît sur la portion du parvis sur laquelle est édifiée la stèle en hommage à notre cher disparu, et l'auvent qui est au-dessus du portrait sert à présent de perchoir aux pigeons. Certes, il est triste d'évoquer ce monument du genre musical chaâbi en ces termes, mais force est d'admettre que c'est l'image qu'emportera le visiteur dans l'?il de sa caméra. Du reste, l'image est d'autant inacceptable du fait qu'en plus qu'elle souille la mémoire de l'enfant prodige de la Casbah, elle pollue également le label d'une placette attenante au café mythique "Tlemçani", choisie pour offrir la diaffa aux qaâdate kif z'man (rencontres conviviales d'antan). Certes, il y a du bon à nourrir les pigeons, à condition de nettoyer la fiente aux alentours du monument de l'idole des jeunes d'antan et d'aujourd'hui. Donc, le mieux est de réhabiliter au plus vite la placette Hadj-M'rizek pour qu'elle renoue enfin avec "Les nuits de l'andalou", car il y va du prestige du vieil Alger. Qu'on se le dise !L. N.




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