Algérie

L'illusion de ceux qui espéraient la faillite de l'Algérie cet automne "s'est évaporée"



L'illusion de ceux qui espéraient la faillite de l'Algérie cet automne
"Certains espéraient que cet automne allait être celui de la faillite de l'Algérie, de la colère de son peuple et de l'arrêt de son avancée. Grâce à Dieu, l'illusion de ceux-là s'est évaporée", a relevé M. Ouyahia dans ses réponses aux interrogations soulevées par les membres du Conseil de la nation lors du débat sur le Plan d'action du gouvernement.Il a fait remarquer que l'Algérie, "sous la direction éclairée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a de nouveau puisé dans sa volonté souveraine et dans les expériences d'autres pays, pour prendre en charge la crise financière".
Evoquant la situation sécuritaire qui prévalait en Algérie il y a 20 ans, il a rappelé qu'en 1997, le pays "pleurait ses martyrs, victimes du terrorisme le plus aveugle, notamment à Bentalha et Rais (Alger) et Ramka (Relizane) où des milliers d'enfants, de femmes, d'hommes et de vieillards ont été assassinés par le terrorisme le plus aveugle que l'humanité ait connu".
"Aujourd'hui, ces localités, comme toute l'Algérie, ont pansé leurs blessures et l'Algérie commémorera dans deux jours le 12ème anniversaire de la réconciliation nationale, qui a de nouveau réuni notre peuple", a-t-il noté, soulignant que "l'Algérie demeurera à jamais reconnaissante au président Bouteflika de l'avoir ramenée à la paix, à la sécurité, à l'unité et à la fraternité".
Il a rappelé aussi qu'en 1997, la communauté internationale affichait un "aveuglement coupable face au drame du notre pays confronté seul au terrorisme", déplorant que "des voix s'élevaient alors à l'étranger pour revendiquer une intervention extérieure en vue de protéger le peuple algérien".
"En 2017, l'Assemblée générale des Nations Unies rend hommage à l'expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme et notamment à la réconciliation nationale aujourd'hui prise comme modèle", a-t-il fait observer.
Il a en outre rappelé qu'en 1997, l'Algérie "vivait le drame de l'ajustement structurel contracté avec le FMI, alors qu'en 2017, l'Algérie prend en charge la crise financière par ses propres moyens et par ses décisions souveraines".
"En 1997, l'Algérie connaissait un taux de chômage de 30%. A présent le taux de chômage n'est que de 12%, même s'il est remonté ces deux dernières années", a-t-il noté, précisant que la multiplication des investissements et le recul du chômage "sont les fruits de quatre programmes massifs de développement mis en place par le président de la République".
"Les exemples sont encore nombreux sur cette Algérie qui avance depuis 1999. Le peuple en vit les résultats partout à travers le pays et connait la destination des 1000 milliards de dollars dépensés pour son bien-être en écoles, hôpitaux, logements et autres réalisations".
La révision constitutionnelle de 2016 "ouvre la voie pour de nouvelles avancées" de la démocratie algérienne dans tous les domaines, notamment parlementaire
Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que le débat parlementaire sur le Plan d'action du gouvernement "a démontré toute la vitalité de la vie démocratique dans notre pays", ajoutant que "notre démocratie est à parfaire encore pour atteindre le niveau de celles des Nations qui nous ont précédé de près de deux siècles sur cette voie".
Il a souligné, dans le même contexte, que la révision constitutionnelle de 2016 "ouvre la voie pour de nouvelles avancées" de la démocratie algérienne dans tous les domaines, notamment parlementaire.
"En tout état de cause, notre peuple peut légitimement s'enorgueillir déjà de s'être attribué les libertés politiques et de presse les plus avancées dans le monde arabe et en Afrique", s'est-il félicité.
"Ce sont là des exemples d'une démarche résolue qui autorise l'optimisme de chaque Algérien et de chaque Algérienne que l'Algérie traversera la crise financière sans dommage, que l'Algérie continuera d'avancer encore davantage, et que l'Algérie appelle aussi ses enfants à plus d'efforts dans la construction nationale", a-t-il affirmé, appelant les Algériens "à garder confiance car notre pays est dirigé avec sagesse par un grand dirigeant du Monde, le président de la République".
Par ailleurs, M. Ouyahia a annoncé, sur instruction du président de la République, la levée en 2018 du gel sur la totalité des projets de l'éducation nationale (écoles, CEM, lycées, cantines et internats), sur de nombreux projets de la santé (polycliniques, hôpitaux spécialisés, centres de soins...) et sur plusieurs projets de l'hydraulique.


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