«Vu l'ampleur que prend le phénomène des naissances hors mariage, j'insiste pour dire que l'ijtihad sur la question de la filiation est inéluctable. Il est nécessaire également d'œuvrer à trouver un consensus aux divergences qui divisent les hommes de religion. Se référant au verset 5 de la sourate 33 Al Ahzab (les coalisés) – «Appelez-les du nom de leurs pères, c'est plus équitable devant Allah. Mais si vous ne connaissez pas leur père, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés» – la majorité des hommes de religion s'accordent à nier le droit de l'enfant né hors mariage au nom de son géniteur et à l'héritage, d'où le refus de recourir au test ADN.
Car même si ce dernier est effectué, l'enfant se voit affilier à sa mère et non pas à Â son géniteur. En revanche, d'autres préconisent de revoir ce sujet épineux, car l'enfant n'a pas choisi de venir au monde ni d'avoir un sort aussi tragique. L'Etat doit donc prendre en charge ces enfants et mettre en place toutes les conditions afin de leur assurer un avenir comme tout individu algérien. Et pour éviter ces drames, la prévention est de mise. En plus clair, l'Etat algérien a le devoir de procurer à ces citoyens un travail et un logement pour réduire ces erreurs pour lesquelles seul l'enfant paie.»
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Posté Le : 17/06/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lamia Tagzout
Source : www.elwatan.com