Algérie

«L'IHF est globalement favorable aux nouveaux statuts» Rabah Bouarifi, président de la cellule transitoire de la FAHB



Le président de la cellule transitoire de la Fédération algérienne de handball (FAHB), Rabah Bouarifi, est revenu, hier, lors d'une conférence de presse animée au siège du Comité olympique algérien (COA), sur la réunion qu'il a tenue, le 3 juillet dernier à Bale, en Suisse, consacrée à l'étude de la conformité des amendements des statuts de la FAHB avec ceux de la Fédération internationale de handball (IHF) qui, selon lui, est globalement favorable aux amendements effectués.Il a signalé, à cette occasion, qu'il compte organiser l'AGEx pour l'adoption des nouveaux statuts, le 27 juillet prochain, alors que les élections devraient avoir lieu le 17 août. Celui-ci a affirmé que la réponse définitive de l'IHF concernant ces nouveaux statuts devrat atterrir sur son bureau en cours de semaine, même si la réunion du conseil de l'IHF pour avaliser, d'une manière officielle, ces amendements est prévue le 29 juillet.
L'instance mondiale du handball, présidée par l'Egyptien Hassan Moustafa, avait invalidé l'AG élective du 14 mars dernier ayant porté Mohamed Aziz Derouaz à la tête de la FAHB. Bouarifi a indiqué, à ce propos, que les changements ont concerné principalement les articles qui peuvent être interprétés comme étant une «ingérence» du MJS dans les affaires internes de la fédération et ceux relatifs à la composante de l'AG et au mode électoral. Ainsi, dans les nouveaux statuts, la formule «ministère de la Jeunesse et des Sports» a été remplacée par «les décrets en vigueur». L'autre nouveauté réside dans le fait que toute personne qui a été frappée d'une sanction, nationale ou internationale, d'un an et plus, n'a plus le droit d'être membre de l'AG ni de se présenter aux élections. En dernier lieu, Bouarifi a profité de cette occasion pour revenir sur la plainte déposée par Mohamed Aziz Derouaz au niveau du Tribunal arbitral des sports (TAS) de Lausanne, en Suisse.
Le président de la cellule transitoire dira que l'action de Derouaz «ne concerne pas la FAHB», puisque celle-ci, indique-t-il, «n'a aucun problème avec l'IHF» avec laquelle «elle collabore normalement». Pour Bouarifi, «c'est le MJS qui avait mis fin aux fonctions de Derouaz par arrêté ministériel signé le 29 mai». Dans le même ordre d'idées, le conférencier insiste sur le fait que la signature d'un chèque de 300 millions de centimes pour l'avocat est, de ce fait, «illégale». «C'est une affaire entre lui et l'IHF. Donc il devrait payer les frais de cette plainte lui-même», a-t-il déclaré. En somme, pour Bouarifi, la crise de la FAHB est près de connaître son épilogue.


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