Vers la fin de L’Amour, la fantasia (1984), dans le chapitre intitulé Soliloque, Assia Djebar (1985) écrit :
On me dit exilée. La différence est plus lourde : je suis expulsée de là-bas pour entendre et ramener à mes parentes les traces de la liberté… Je crois faire le lien, je ne fais que patouiller, dans un marécage qui s’éclaire à peine.
(…) Et les aurores se rallument parce que j’écris.
Ma fiction est cette autobiographie qui s’esquisse, alourdie par l’héritage qui m’encombre. Vais-je succomber ? (pp. 303-4) (En italique dans le texte)
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Posté Le : 01/07/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Guendouzi Amar - Zerar Sabrina
Source : الخطاب Volume 5, Numéro 6, Pages 1-14 2010-01-01