Algérie

L'ICC alerte sur le financement du commerce international


L'ICC alerte sur le financement du commerce international
La Chambre de commerce internationale (CCI, International Chamber of commerce-ICC) vient d'adresser une nouvelle alerte concernant la baisse des financements du commerce international, en particulier en Europe.
La Chambre de commerce internationale (CCI, International Chamber of commerce-ICC) vient d'adresser une nouvelle alerte concernant la baisse des financements du commerce international, en particulier en Europe.
Selon les résultats d'une enquête qu'elle a menée conjointement avec le FMI auprès de 337 établissements financiers, «environ 60% des répondants indiquent que la demande s'améliorera en 2012, alors que 50% prédisent une dégradation supplémentaire dans la zone euro», commente Thierry Senechal, ICC Senior Policy Manager for Banking, dans un communiqué publié par l'ICC le 18 janvier. Parmi les facteurs qui expliquent cette tendance, figure en premier lieu les contraintes financières qui ont pesé sur l'offre et la disponibilité des financements, d'après l'enquête. Cela a été particulièrement aigu pour les grandes banques ainsi que pour celles développant des activités dans les pays en développement. De fait, la proportion de répondants qui estiment que la baisse du crédit ou des liquidités disponibles chez les contreparties vont affecter leurs activités est passée de 50% lors de la crise de 2008-2009 à 90% lors de la crise 2011-2012 ! La zone euro, dont le poids dans le commerce international est prépondérant, semble être pour une bonne part responsable de cette situation : l'étude montre que les restrictions de crédit ayant frappé les banques européennes ont réduit leur capacité de prêts et leurs liquidités. S'ajoute à cela la baisse des refinancements en dollars disponibles pour les établissements non américains, qui a pu exacerber la situation compte tenu du fait qu'une large part du commerce mondial est encore libellée en dollars. L'accélération de la mise en 'uvre des réforme de Bâle III (qui obligent les banques à mettre plus de fonds propres en face des crédits ou garanties qu'elles accordent) par les autorités européennes (la première étape est fixée pour fin juin 2012, soit un an d'avance), a sa part de responsabilité en ayant alourdi les contraintes pesant sur les banques. Les mesures prises par certaines institutions financières multilatérales et les banques centrales pour faciliter le financement du commerce international, à l'instar de la réactivation de lignes de crédits.
Selon les résultats d'une enquête qu'elle a menée conjointement avec le FMI auprès de 337 établissements financiers, «environ 60% des répondants indiquent que la demande s'améliorera en 2012, alors que 50% prédisent une dégradation supplémentaire dans la zone euro», commente Thierry Senechal, ICC Senior Policy Manager for Banking, dans un communiqué publié par l'ICC le 18 janvier. Parmi les facteurs qui expliquent cette tendance, figure en premier lieu les contraintes financières qui ont pesé sur l'offre et la disponibilité des financements, d'après l'enquête. Cela a été particulièrement aigu pour les grandes banques ainsi que pour celles développant des activités dans les pays en développement. De fait, la proportion de répondants qui estiment que la baisse du crédit ou des liquidités disponibles chez les contreparties vont affecter leurs activités est passée de 50% lors de la crise de 2008-2009 à 90% lors de la crise 2011-2012 ! La zone euro, dont le poids dans le commerce international est prépondérant, semble être pour une bonne part responsable de cette situation : l'étude montre que les restrictions de crédit ayant frappé les banques européennes ont réduit leur capacité de prêts et leurs liquidités. S'ajoute à cela la baisse des refinancements en dollars disponibles pour les établissements non américains, qui a pu exacerber la situation compte tenu du fait qu'une large part du commerce mondial est encore libellée en dollars. L'accélération de la mise en 'uvre des réforme de Bâle III (qui obligent les banques à mettre plus de fonds propres en face des crédits ou garanties qu'elles accordent) par les autorités européennes (la première étape est fixée pour fin juin 2012, soit un an d'avance), a sa part de responsabilité en ayant alourdi les contraintes pesant sur les banques. Les mesures prises par certaines institutions financières multilatérales et les banques centrales pour faciliter le financement du commerce international, à l'instar de la réactivation de lignes de crédits.
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