Composée de 48 pays membres, elle se réunit chaque année pendant une dizaine de jours pour fixer les quotas de pêche et les mesures d’encadrement associées pour une trentaine d’espèces de poissons, dont le thon rouge, dans l’océan Atlantique et ses mers adjacentes (dont la Méditerranée). Les parties contractantes, parmi lesquelles figurent la France, le Japon, les Etats-Unis et l’Union européenne, se basent sur les avis de comités scientifiques(le SCRS).
Ce dernier apporte ses recommandations sur la pêche des différentes espèces concernées par l’ICCAT, notamment le thon rouge avant de fixer le Total admissible de capture (TAC) pour l’ensemble des pays pêcheurs qui sera par la suite divisé en quotas par pays. En la matière (répartition des quotas), l’on s’accorde à dire qu’en fait d’organisme de régulation, il n’en est rien. L’ICCAT a toujours été du côté d’une poignée de pays prédateurs tels que la France et le Japon qui ont la mainmise sur le marché mondial où seul prime l’enjeu économique et jamais celui écologique en faisant fi des engagements internationaux, tels celui de Nagoya ou la directive européenne sur la stratégie marine. Se dépêtrer du lobbying dont elle est otage n’est pas pour demain.
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Posté Le : 06/12/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naima Benouaret
Source : www.elwatan.com