L'hypercentre de la capitale connaît des travaux de ravalement

La wilaya a bénéficié d'une première enveloppe de cinq milliards de dinars pour la rénovation d'immeubles, composés de 7200 logements, à Alger-Centre.Les sociétés chargées de la réhabilitation des immeubles ont installé leurs chantiers depuis quelques jours.Certains échafaudages sont visibles sur les grands boulevards. «Des entreprises étrangères et une algérienne sont engagées dans ces opérations. Les sociétés étrangères, par exemple espagnole et autres, sont engagées au boulevard Amirouche, la rue Asselah Hocine et boulevard Krim Belkacem (Télémly), alors que l'entreprise privée algérienne s'occupe de la la rue Larbi Ben M'hidi», précise le président de l'APC d'Alger-Centre, Abdelhalkim Bettache, dont l'administration vient d'achever l'opération de ravalement de la façade du siège de l'APC.Le projet de réhabilitation, chapeauté par cinq maîtres d'ouvrage délégués, a connu plusieurs mois de retard. L'administration de la wilaya qui a lancé des appels d'offres n'avait pas trouvé de sociétés réalisatrices. Des appels d'offres lancés par la Direction de l'aménagement et de la restructuration des quartiers de la wilaya d'Alger (DARQ), désignée parmi les cinq maîtres d'ouvrage délégués, ont été déclarés infructueux.Même constat pour l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Bir Mourad Raïs qui a décidé d'annuler un contrat avec une société espagnole.L'OPGI de Bir Mourad Raïs a, quant à lui, attribué les travaux de réhabilitation du boulevard Colonel Amirouche et ses annexes (tranche 1) au soumissionnaire Teyco, suite au désistement de l'entreprise Vilconsa Construccion y Desarrouo de Srevicios S.A., en date du 17 juillet 2013, suite à l'accord pour l'annulation de l'attribution provisoire du marché par le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. La situation étant réglée, les mêmes entreprises ont été finalement engagées par le ministère de l'Habitat.A défaut d'entreprises étrangères qui ont été finalement engagées par la wilaya, l'ancienne administration, à l'époque de l'ex-wali Mohamed Kebir Addou, a attribué des opérations urgentes de ravalement à des sociétés algériennes. La wilaya a confié l'opération de réhabilitation de l'hypercentre historique à six maîtres d'ouvrage délégués qui ont été engagés pour la réussite de l'opération (les OPGI d'Hussein Dey, Bir Mourad Raïs et Dar El Beïda, l'Ofares, la Régie foncière et la DARQ). Le projet, réparti en cinq parties, devrait toucher 65 068 logements. Le wali, Abdelkader Zoukh, a inauguré dernièrement la première phase d'un chantier de réhabilitation de 1010 logements pour une enveloppe globale de 122,9 millions de dinars.La première phase concernera des bâtiments de 350 logements pour la réfection des toitures et des terrasses, le ravalement des façades et la consolidation des cages d'escalier. Les premières communes où les travaux seront engagés par la DARQ sont Bachedjarrah, Baraki, Bourouba, Bouzaréah et Hydra. L'opération de réhabilitation du vieux bâti à laquelle ont été associées des APC porte sur des logements qui ont été identifiés par une étude de diagnostic technique et socioéconomique réalisée en 2006.Cette étude avait porté sur un parc de 13 690 immeubles (78 445 logements) répartis sur les 14 communes du centre-ville d'Alger.Les projets de réhabilitation des immeubles se trouvant sur les grands boulevards de l'hypercentre de la capitale sont financés par le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, alors que ceux des quartiers sont à la charge de la DARQ, sur le budget de wilaya ou des APC.La wilaya a pu obtenir une première enveloppe de cinq milliards de dinars pour la rénovation d'immeubles de 7200 logements sur les 11 810 concernés à Alger-Centre, Sidi M'hamed et El Mouradia. Qu'en est-il de la qualité des travaux et de leur cadence ' M. Bettache signale que les citoyens sont «satisfaits». «Les citoyens ont apprécié les travaux de la société privée algérienne à la rueLarbi Ben M'hidi», se réjouit-il, en mettant en avant la décision méritoire du wali d'associer le secteur de la formation professionnelle à travers les chantiers-écoles destinés aux apprenant des CFPA (maçonnerie, plomberie, ferronnerie, etc.).