Algérie

L'hydrogène vert aura ses ingénieurs



Une formation d'ingénieurs en techniques d'hydrogène vert a été ouverte cette année à l'Ecole nationale polytechnique, l'ENP, d'Alger. Elle s'ajoute aux spécialités hautement stratégiques qui y sont dispensées, à l'instar de l'hydraulique, la mécanique, le génie chimique, les data sciences et l'IA.Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a appelé les chercheurs à «participer à l'augmentation du taux d'intégration en matière de production des composants de stations de dessalement de l'eau de mer». Il intervenait, hier, en marge de sa visite à l'ENP. Inspectant un laboratoire équipé de diverses installations de dessalement et de traitement des eaux usées, le ministre a précisé qu'«en plus de l'objectif de former des étudiants qui maîtrisent ces technologies, il faut également viser les composants essentiels, particulièrement la membrane de l'osmose inverse, qui représente la pièce maîtresse de ce genre d'équipement», a souligné le ministre.
Un pari ambitieux, du fait qu'il s'agit d'une pièce dont le rôle consiste à la purification de l'eau, et qui donne lieu à un filtrage très fin de l'eau, et dont la fabrication nous permettra d'épargner une bonne partie de la devise du pays.
Les mini stations de dessalement sont, notons-le, mises à la disposition des étudiants du département de l'hydraulique. particulièrement aux nouveaux inscrits en cycle de formation en dessalement de l'eau de mer.
Une filière d'avenir dans le pays, du fait du nombre de stations prévues au niveau des wilayas côtières.
L'hydrogène vert jouit de la même importance. Kamel Baddari a inspecté le laboratoire du département du génie minier, qui dispose lui aussi d'un nouvel équipement et matériel de pointe.
La halte du ministre est symbolique, du fait que le pays accorde une importance capitale à ce secteur stratégique.
Les chercheurs de ce laboratoire sont très impliqués dans la démarche du gouvernement et veulent prouver que «notre matière grise est prête à relever le défi».
Ould Hamou Malek, le directeur du laboratoire, nous a expliqué que «ses équipes travaillent actuellement sur une technique de déphosphoration technologique du fer».


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