Algérie

L'humanisation des structures en ligne de mire



L'humanisation des structures en ligne de mire
Le secteur de la santé est appelé à intervenir dans le cadre d'un plan national sanitaire (PNS) prévu par une loi actuellement soumise à l'Assemblée populaire nationale.Ce qui impose la mise en route de nouvelles règles dans tous les domaines de gestion des structures de la santé en Algérie. C'est ce à quoi a fait référence le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf. C'était lors d'une de ses nombreuses interventions faites à la rencontre régionale tenue à Annaba portant sur l'évaluation des structures de santé à l'Est et au Sud-Est du pays. Il s'agit également de doter le secteur d'un plan stratégique qui devrait faire évoluer les unités des Centres hospitalo-universitaires du pays vers des hôpitaux modernes de référence internationale. «Je vous rappelle qu'après l'audit et le diagnostic établis il y a de cela trois années, pour identifier les points forts, les points faibles et les dysfonctionnements de notre système, nous avions entamé ensemble l'opération de réforme de notre système de santé qui est toujours parmi les priorités de l'agenda du gouvernement en application des directives de son excellence, le président de la République», a annoncé le ministre. La démarche en question prédispose d'un plan stratégique limité dans le temps. Il est prévu pour être en parfaite cohérence avec l'efficacité dictée par la politique sectorielle de développement. Notamment en ce qui concerne les critères d'éligibilité émis par la tutelle telle que l'informatisation, l'humanisation et la réorganisation des structures décentralisées. Sur le plan architectural, ce plan envisage aussi, à court terme, la maîtrise de la gestion de plusieurs autres services, à même de réduire le taux de mortalité et de diminuer les hospitalisations impossibles. Lors de cette rencontre l'on n'a pas entendu parler d'un quelconque projet d'autonomisation en énergie et en eau. Il faut, en effet, savoir que certains établissements hospitaliers disposent de châteaux d'eau hérités de la période coloniale ou totalement dépassés au plan de la capacité de stockage. A travers ce plan stratégique, l'amélioration de l'accueil ainsi que la réduction des temps d'attente sont pensées. Des changements ont d'ailleurs été apportés aux services d'accueil pour un traitement plus humain des malades. Ces nouvelles mesures vont concourir à améliorer les méthodes thérapeutiques interventionnelles dans les domaines radiologiques, cardio-vasculaires, en chirurgie orthopédique ainsi que la généralisation de la cellule accueil information entre autres. Ce qui a amené le ministre à faire cette autre déclaration sur : «... la mise en ?uvre de la feuille de route en 24 points suivie des plans d'assainissement et de gestion des ressources humaines, de la gestion informatisée. Celle-ci concerne l'ensemble des services y compris des ressources humaines, la gestion financière et en matière d'accessibilité aux soins, le tout visant la réhabilitation du service public de santé conformément à l'instruction de monsieur le Premier ministre». Que ce soit d'un côté ou de l'autre de la tribune officielle, l'on s'est attardé à compter et à recompter le nombre de structures en phasage ou en déphasage avec la politique nationale de gestion du secteur. Il a été même question d'éradication de la pénurie des médicaments, vaccins, sérums et consommables par une série de mesures organisationnelles et réglementaires via la Pharmacie Centrale des Hôpitaux et l'Institut Pasteur d'Algérie. Ces deux structures ont été instruites à l'effet d'approvisionner les établissements de santé. Egalement ont été prises en charge pour être régularisées, les situations professionnelles des effectifs de santé. Le ministre a abordé l'aspect lié à la communication entre les structures de santé elles-mêmes, entre ces dernières, le public et les médias. Ce qui, et il faut le dire, n'est pas le cas au regard des difficultés que rencontrent les gens de la presse à prendre attache avec un quelconque responsable en poste dans l'une ou l'autre des structures de santé. Si le fixe ou le mobile ne répond pas, ce sont les formules «en réunion» ou «absent» qui priment.


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