Un «monument» historique et de renommée internationale est en train de disparaître au détour d'une décision qui fait débat.
Son hibernation aura duré environ 4 décennies, avec pour conséquence une dégradation surprenante due à l'insouciance des responsables locaux, en dépit de ce qu'il représentait dans l'Histoire de la localité côtière de Cherchell. Dans l'adversité, en 2005, l'autorité de la wilaya de Tipasa avait pris finalement la décision de prendre en charge la situation «dramatique» de l'hôtel Césarée. Le wali de Tipasa vient d'instruire les responsables chargés du dossier hôtel Césarée pour activer les démarches et le rendre opérationnel.
L'agence foncière de la wilaya de Tipasa vient finalement de le mettre aux enchères pour la fin du mois en cours. Cette même agence foncière de la wilaya de Tipasa avait été chargée du confortement, de l'aménagement et l'extension de cette infrastructure touristique dont la notoriété était universelle. Les travaux auront coûté la somme de 130 millions de dinars.
Cet hôtel, qui surgit avec ses 2 étages au milieu d'un décor agréable, avait été construit sur une superficie de 855 m2. Il dispose d'une capacité d'hébergement de 46 lits, répartis à travers 29 chambres. C'est un monument historique pour de nombreux citoyens avertis, tant il regorge d'une multitude d'événements qui avaient eu lieu dans ce lieu depuis le début du XXe siècle, date de sa mise en service jusqu'à la fin des années 80. Des figures historiques militaires et civiles durant les guerres mondiales, des artistes algériens et étrangers de renommée internationale, des présidents de pays amis, y compris le défunt président Boumediène, de grands sportifs, du beau monde avait effectué des passages dans cet hôtel.
Les nostalgiques du Césarée craignent que des non-professionnels accaparent cette infrastructure du secteur du tourisme réhabilitée par la wilaya de Tipasa, pour la transformer en un lieu détestable et infréquentable par les familles algériennes. Les amis de l'hôtel Césarée sont appelés à se pencher sur la destinée de cet hôtel qui a mis des années pour sortir la tête de l'eau. Il est situé en face du phare de Cherchell, du musée de la ville et de la fameuse place jonchée des «bellombras», arbres importés d'Argentine par un soldat français.
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Posté Le : 20/01/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M'hamed Houaoura
Source : www.elwatan.com