Algérie

L'horreur au sens propre du terme



L'horreur au sens propre du terme
Les terroristes de la Mujao et d'Ansar Eddine continuent de semer la terreur et le désarroi au sein de la population malienne au nord du Mali. Après les intimidations et les agressions, les groupes islamistes armés se livrent à des exactions et des assassinats les plus violents et les plus atroces exécutés au nom de la «charia».
Une semaine après avoir assassiné un couple malien accusé d'avoir entretenu des actes sexuels en dehors du mariage, les intégristes islamistes ont récidivé par l'amputation d'une main d'un jeune à l'aide d'un sabre. Selon des témoins, le jeune est accusé d'avoir volé une motocyclette avant qu'il ne soit interpellé par la police islamique. Les terroristes ont été contraints de reporter l'exécution de la sentence après l'intervention de certains notables et d'une partie des citoyens. Un animateur de radio de Gao, Abelmalek Maïga, a été sauvagement agressé pour avoir osé commenter cet acte de bravoure des jeunes de Gao. Malheureusement, ce n'est qu'une partie remise car les bourreaux ont fini par couper la main du prisonnier quelques heures plus tard. L'amputation a eu lieu devant des dizaines de personnes sur une place publique de la région d'Ansongo. Après avoir commis leur sale forfait, les terroristes ont tenu d'informer les citoyens présents sur la place qu'ils procéderaient à d'autres amputations dans les prochains jours. Selon, les habitants de cette contrée, des dizaines de citoyens surpris de fumer ou d'avoir consommé des boissons alcoolisées ont été arrêtés avant qu'ils ne soient corrigés à coups de fouet sur les places publiques. Si les faits reprochés aux accusés sont considérés comme étant des «crimes» aux yeux de leurs bourreaux, la manière par laquelle ils furent punis a largement dépassé l'acte de la barbarie et de la sauvagerie. Livrée à elle-même, la population malienne du nord attend toujours qu'elle soit délivrée des mains de ces groupes terroristes, en vain.


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