Algérie

l'horloge florale ne sera pas reprise



l'horloge florale ne sera pas reprise
Dégradée une vingtaine de fois, l'horloge du jardin de la rue Pasteur est «abandonnée» par l'EPIC ERMA. Raison : des jeunes délinquants l'ont dégradée à plusieurs reprises.En plus d'entretenir le réseau d'éclairage public, l'EPIC ERMA a la charge de maintenir en bon état des horloges. L'entreprise fait un contrôle régulier de plus d'une trentaine. «Nous prenons en charge 32 horloges de diverses formes à travers la vingtaine de communes que nous gérons. Notre établissement s'intéresse aux petites horloges des carrefours et aux horloges monumentales. Nous maintenons des horloges telles celles de la Grande-Poste, de l'APC de Kouba et de Djamaâ K'bir dans la basse Casbah», précise Miloud Boudali, directeur de l'Etablissement public de réalisation et de maintenance de l'éclairage public d'Alger.L'EPIC dispose d'un petit service chargé de la maintenance. «On a un petit service composé de deux agents qui s'occupent de ces horloges», relève M. Boudali. Des opérations de maintenance sont menées régulièrement. Cela n'épargne pas les arrêts et les décalages de ces machines parfois «grincheuses». «Les horloges que nous avons sont mécaniques. Ce ne sont pas des horloges à quartz. Elles indiquent l'heure correctement, mais pas avec une grande précision», estime-t-il.Qu'en est-il de l'horloge florale du jardin du même nom à Alger-Centre (avenue Pasteur) ' Les équipes de l'EPIC ont fini par abandonner l'installation après plusieurs réparations. Les délinquants, qui ont aménagé un «diki» (cagibi) dans le ventre de l'appareil, ont fini par avoir raison de la patience des employés de l'établissement. «L'horloge florale n'a pas été reprise par nos agents, parce qu'elle a été cassée une dizaine de fois, on a utilisé tous les moyens. Il y a une bande de jeunes dés?uvrés qui la prennent pour cible. Ils ont cassé les aiguilles qu'on a changées une vingtaine de fois. Ils ont aussi grillé le moteur qu' on a réparé une dizaine de fois. Je peux vous indiquer le coût des opérations», raconte M. Boudali. Le vol de câbles a occasionné 6 millions de pertes.L'ERMA fait face aux agressions répétées sur ses réseaux. Les installations (lampes, poteaux» sont endommagées.«On a eu en 2012 près de 6 millions de dinars de câbles volés et de destruction de matériel. Cette année, on n'a pas encore arrêté le chiffre, mais c'est la même chose. Nos pertes sont minimes par rapport à celles des PTT et de Sonelgaz», signale le directeur de l'ERMA qui fait remarquer qu'une dizaine de plaintes avaient été déjà déposées.«Il nous arrive d'attraper les agresseurs et de les remettre aux services de sécurité», poursuit-t-il. Malgré ces dégâts répétés, l'établissement s'astreint à des opérations de maintenance régulières. «Chaque année, on rénove entre 3 à 4000 points lumineux.Les axes routiers sont à la charge de DTP. Notre mission s'astreint aux cités et ruelles», souligne M. Boudali. Concernant certaines zones non éclairées même au centre-ville, notre interlocuteur ajoutera : «Il se peut qu'il y ait des problèmes techniques liés aux coupures d'électricité, à un acte malveillant. On remédie tout de suite à ces problèmes», signale-t-il.




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