Algérie

L'hôpital psychiatrique de Sidi Chahmi étouffe



L'hôpitalpsychiatrique de Sidi Chahmi n'est plus, depuis longtemps, un asile de paixpour les patients souffrant de troubles psychiatriques ou de dépendance auxdrogues. C'est ce qui a été constaté, mardi, par le wali d'Oran qui y aeffectué une visite d'inspection. Le seul EHS en psychiatrie opérationnel danstout l'Ouest, puisque le nouveau EHS de Mostaganem inauguré récemment ne reçoittoujours pas de patients, est confronté à d'énormes problèmes pour faire face àune demande d'hospitalisation et de soins en hausse soutenue. Le personnelsubit un surmenage et un stress permanent en raison d'une surcharge de travailet d'un déficit monstre en effectifs et moyens. Le représentant destravailleurs de cet EHS nous a confié que l'hôpital accueille en moyenne unedizaine de patients par jour, qui sont évacués, entre autres, des urgencespsychiatriques du CHU d'Oran (pavillon 35). «Avec seulement 6 médecins et unecentaine de paramédicaux, on n'arrive plus à assurer la surveillance despatients souffrant de pathologies particulières. On a des besoins urgents enspécialistes, en paramédicaux et en agents de sécurité», a-t-il confié. Le walia aussi constaté un manque d'hygiène, de médicaments d'urgence et de moyensmatériels, notamment des ambulances et des véhicules de service pourl'évacuation des patients. Rien que pour 2006, l'hôpital psychiatrique aaccueilli 359 malades en placement d'office, dont 206 placements judiciairesvenus de quatorze wilayas de la région. Cette «surpopulation» s'est répercutéesur les conditions d'hospitalisation qui sont devenues insupportables. Leservice de désintoxication de cet hôpital qui prend en charge les personnesintoxiquées par usage des stupéfiants ou de médicaments n'arrive pas aussi àfaire face à la demande croissante de placements d'office. Avec seulement 36lits, ce service est submergé par les patients ce qui a contraint le personnelà réduire la période d'accueil des patients au minimum. Le wali a égalementconstaté l'état de délabrement avancé des bâtiments de l'hôpital et a instruitle DSP de lancer une expertise de tous les bâtiments de cet établissement ets'est enquis de l'état d'avancement des projets de réhabilitation de certainspavillons et du réseau d'assainissement. Selon lesexplications fournies sur place, les chantiers de réfection du blocadministratif et du réseau d'assainissementainsi que laréalisation d'un poste transformateur électrique ont atteint un tauxd'avancement de 25%.


Mon frere s est fait hospitalisé à l hopital psychiatrique de Mostaganem,je vous jure ,il s est fait battu par les infirmiers, c est une honte, des musulmans qui font des choses pareils,ils ont de la chance,je suis loin ,j ai pas pu porté plainte, on ne peut pas battre un patient, mon frere pleurait, on l a fait sortir, nouvelle crise, on l a remis de nouveau, cette fois ci on était obligé de contacté le frere d un infirmier pour que mon frere ne soit pas battu, comment ils font les patients qui ne connaissent personne, keyen rabi rah ychouf, yathassbou aand rabi!!!!
djamila - france, France

12/04/2012 - 30386

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