Algérie

L'hôpital Krim-Belkacem doté d'un deuxième générateur d'oxygène



Après l'installation, en août dernier, d'un premier générateur d'oxygène, financé grâce à la contribution des comités de village et de bienfaiteurs, l'hôpital Krim-Belkacem de Draâ El-Mizan (sud de Tizi Ouzou) vient d'être doté d'un deuxième appareil d'une capacité de 3000 l/h, grâce au don du patron de la laiterie Soummam.La mise en service de ce deuxième générateur, qui mettra à coup sûr cet hôpital à l'abri du besoin en oxygène en cas de quatrième vague, est prévue dans les tout prochains jours.
"Effectivement, le générateur est mis en place et sera mis en service incessamment. C'est un appareil qui produit 3000 l/h. D'ailleurs, nous faisons de l'extension pour doter l'hôpital de nouvelles sources d'oxygène. En tout cas, nous ferons face aisément s'il y a une quatrième vague", confie le directeur de cet EPH, Lounès Bounous, soulignant au passage qu'actuellement la situation épidémique est stable dans la région tant, dit-il, il ne reste dans l'établissement qu'il dirige que deux cas hospitalisés qui ne tarderont pas à sortir, alors que le nombre de nouvelles contaminations est nul.
Selon le responsable de l'hôpital, cette accalmie a permis la réouverture de tous les services qui ont été convertis en service dédiés à la Covid-19 durant la troisième vague de la pandémie. "Tous les services ont repris ainsi que les consultations spécialisées", a-t-il précisé.
Ce qui permettra, dit-il, de recevoir dès le début de semaine prochaine les personnes qui devraient être opérées de la cataracte. "Peu avant le début de la pandémie, nous avons organisé des journées de dépistage de la cataracte avec les ophtalmologues venus de Ghardaïa et nous avions programmé d'opérer 315 personnes sur les 900 auscultées.
Avec cette accalmie, nous avons pensé reprendre ces interventions chirurgicales, d'autant plus que les patients atteints de cette pathologie n'ont pas les moyens de se faire opérer dans des cliniques privées", a-t-il souligné. L'autre bonne nouvelle est que cet hôpital a bénéficié d'un autre service très important, à savoir celui de la chirurgie plastique et esthétique.
"Nous avons déjà choisi un service pour accueillir cette nouvelle spécialité. Dernièrement, une commission du ministère de la Santé, chapeautée par le professeur Abchiche, d'un maître de conférences, d'un autre chirurgien et d'un inspecteur, a été dépêchée dans notre hôpital. Nous avons discuté de toutes les modalités qui s'imposent pour ouvrir ce nouveau service. Comme début, nous avons réservé trois lits pour les femmes et trois autres pour les hommes", a détaillé M. Bounous.
Ce que déplorent toutefois les praticiens de la santé que nous avons rencontrés, c'est le grand relâchement observé chez la population ayant abandonné carrément les gestes barrières, alors que, soutiennent-ils, la vigilance doit être encore de mise afin d'éviter une éventuelle quatrième vague, dont les conséquences sont imprévisibles tout comme la troisième qui avait endeuillé de nombreuses familles.

O. Ghilès


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)