Algérie

L'hôpital d'El-Amria se transforme en polyclinique



L'hôpital d'El-Amria se transforme en polyclinique
Faute d'un statut, la structure n'a pu bénéficier de l'affectation de médecins spécialistes.Mme Ouinez Labiba, nouveau wali de Aïn Témouchent, vient de découvrir à ses dépens les premiers cadeaux empoisonnés légués par son prédécesseur, et ce, en attendant l'ouverture de l'épineux dossier du foncier dans la wilaya de Aïn Témouchent, au moment même où un sénateur a saisi le Premier ministre par écrit. Lors d'une récente visite d'inspection à travers les différentes daïras pour s'enquérir sur la situation des projets de développement touchant les nombreux secteurs, la chef de l'exécutif de la wilaya a constaté au niveau des 5 communes rattachées à la daïra d'El- Amria deux sérieux problèmes.
S'engageant à les résoudre, le premier concerne le soi-disant hôpital d'une capacité de 60 lits lequel finalement n'en est pas un, puisque celui-ci n'a même pas bénéficié d'un décret portant sa création. Ce qui signifie que depuis son inauguration, le 1er mai dernier, cette infrastructure inscrite en 2008 fonctionne en tant que polyclinique rattachée à l'EPSP d'El-Amria, et ce, après un retard qui a duré près d'une décennie.
Le projet a été initialement confié à une entreprise espagnole qui n'a pas respecté les normes contenues dans le plan d'études. Après résiliation du contrat, il a été confié à une entreprise nationale. Faute d'un statut type d'un hôpital, la structure en question n'a pu bénéficier de l'affectation de médecins spécialistes en chirurgie générale, traumatologie, et pédiatrie, qui dépend du ministère de la Santé, et ce, malgré sa dotation de tous les équipements nécessaires, dont 3 blocs opératoires qui ne fonctionnent pas, à l'exception des services de base qui sont opérationnels, à l'image des urgences et de la maternité qui a effectué une centaine d'accouchements depuis son ouverture avec l'aide des sages-femmes.
Le second problème concerne 890 logements de type LPL et LPA en cours de réalisation, et dont 300 logements pourraient être distribués au cours du premier trimestre 2018, ainsi qu'une auberge des jeunes mitoyenne et prévue dans le plan d'occupation des sols (POS).
Mais ils n'ont pas été raccordés au réseau d'assainissement pour la simple raison que le rejet principal n'existe pas. D'après M. Okbi, directeur de l'OPGI, ce problème dure depuis 3 ou 4 ans. ??Je l'ai posé à chaque occasion, à chaque conseil de wilaya, à chaque réunion et à chaque visite. Le rejet était prévu, mais l'opération a été gelée", a-t-il tenté d'expliquer. La wali s'est engagée à trouver la solution lors d'une réunion qui regroupera tous les responsables concernés. Un véritable casse-tête, dans la mesure où l'opération qui nécessite une somme colossale n'a pu être réalisée durant la période de l'embellie financière.
Comment le sera-t-elle dans la conjoncture actuelle, où les crédits de paiement se font au compte-gouttes. Selon le directeur de l'OPGI, tous les travaux de VRD primaires et secondaires de l'ensemble du POS ont été confiés à une entreprise pour un montant de 22 milliards de centimes.
M. LARADJ


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