Algérie

L'homme par qui les malheurs du FLN sont arrivés ou le retour inexorable du proscrit



L'homme par qui les malheurs du FLN sont arrivés ou le retour inexorable du proscrit
Il faut chercher les mots justes et pesants pour comprendre ce qui se trame dans la gestion de notre Parti et disséquer les étapes désastreuses les unes après les autres par lesquelles le FLN est passé malgré lui, ceci afin de comprendre les maux insupportables et les crises dans lesquelles il s'est débattu pour se maintenir et maintenir un semblant de vie politique, nous comprenons aujourd'hui les man'uvres du bateleur dans cette mise en scène politique aux côtés de ses sbires et sur leur intention d'accélérer la mise à mort du FLN sur l'autel des forfaitures.
L'enregistrement du déroulement du 8e congrès restera en mémoire, où les travaux menés avec rigueur, abnégation et une transparente démocratie sans précédent, a fait monter Belkhadem à la fin des travaux lors de la proclamation des résultats vers la table officielle pour féliciter « chaleureusement » « son frère Ali Benflis » qui a été reconduit à la tête du FLN, mais rétif à ce genre de transparence et à cette culture démocratique naissante au sein du parti, l'arête lui est restée accrochée au gosier et n'a pu digérer la légitimité de la reconduction et la représentativité de son « frère militant ». C'est ainsi qu'il fit appel à tous les démons et autres pratiques proscrites même au sens religieux pour réussir le coup de force de la destitution avec la grâce des autres messies. Ce qu'il faut désormais retenir en pareilles circonstances, c'est cette belle réflexion : « A vous les démons, à nous les anges ' ». Ceci étant dit, pour résumer la désorientation par la désinformation dans laquelle on a voulu noyer les militants du vieux parti par la tentative d'achèvement de ses forces mobilisatrices, tout cela n'a pas pu endiguer le flux de la masse militante exceptionnelle éprise de respect des fondements de la légalité de ce parti et convaincue de la nécessité d'arriver à terme du chemin de la réhabilitation juridique et morale de son FLN. C'est ainsi et pour l'ultime salut, l'ultime délivrance de ce parti. Pour ce faire, le départ de Belkhadem est devenu un impératif absolu, car il y a nécessité urgente de le faire débarquer du perchoir suprême du FLN. Le trône est en fait devenu trop grand pour sa mince silhouette politique. Ceci donc est un préalable absolu, au vu de toute la stratégie de division, de marginalisation, de vénalité politique devenue en vogue depuis le fameux coup du soit disant redressement, qui lui-même vient de faire l'objet d'un redressement par ses propres artisans redresseurs. A cette allure et toute honte bue, on ose plasmodier avec des louanges à l'odeur cramée d'une certaine langue de charbon qui a mis en feu et en cendres toute une grande histoire d'un parti libérateur, et constructeur de l'Etat-nation algérien. Le moment n'est-il pas opportun aujourd'hui d'instaurer une culture de discipline et de contrôle, pour juger avec un tribunal de militants sincères nos secrétaires généraux, qui ont failli dans leur piètre gestion et surtout dans la régression des idéaux partisans et patriotiques et pour leur échecs successifs dans les courses électorales. Les juger enfin, pour leurs bilans négatifs et désastreux. Il est clair, pour ce qui est du locataire décrié de Hydra, que celui-ci ne lâchera pas la bride de la monture FLN. Il faut se résigner sur ce fait. Seule la détermination militante et une action fortement mobilisatrice fera renverser l'impudente intrusion, qui a secoué et secoue à ce jour ce grand Parti, les engagés dans l'action félonne, et ceux « les malgré eux » doivent lâcher leur parrain politique. Il doit être lâché au plus pressant et il est recommandé de lui tailler des croupières, car il est allé trop loin, avec tous les risques grandement menaçants. Je pense, et c'est un sentiment fort, que la mobilisation militante, sincère et légaliste se renforcera de jour en jour pour desserrer l'étau de la strangulation qui a étouffé le parti et pris en otage le siège du FLN. Cette mobilisation fera inéluctablement asseoir de nouveau et définitivement les fondements légaux du Parti, qui ont été piétinés depuis l'avènement de 2004. Pour peu que l'on s'en souvienne, les avatars subis par ce Parti n'ont jamais été recensés auparavant. C'est plutôt une expédition punitive et humiliante des plus déconcertantes qu'ait connue le vieux parti. On assiste dans une position d'expectative au dépouillement et au pillage de la mémoire collective de notre grand peuple. Même la dignité militante n'a pas été épargnée ou le militant du FLN accablé comme s'il était à l'origine de tous les maux de cette nation. Il fait profil bas et cache le plus souvent son obédience politique. Tout ce mal a été pour lui un fardeau maudit qu'il traîne aujourd'hui. Ceci nous amène à redessiner, et faire une rétrospective des années d'enfer vécues par ce Parti de nos pères pendant la décennie noire où il a connu l'amère banqueroute politique, dont les enseignements n'ont pas été retenus, surtout ces dix dernières années, où l'on assiste à l'enlisement politique sans précédent de ce parti, pour lequel seul un sursaut patriotique et militant sincère peut redresser la thérapie euthanasique infligée à notre FLN et lui faire éviter le scénario désastre ' Que pouvons- nous dire, à ce stade de déliquescence et de déshérence politique du parti et de dislocation de ses structures ' Que pouvons-nous dire également de la psalmodie du « redressement » effectué par les fossoyeurs de la mémoire partisane et collective du peuple algérien ' A-t-elle donné les résultats escomptés ' Le discours prolixe et stérile à ce sujet n'a fait que rayer nos pistes neuroniques, le discoureur en a fait son hiatus sans qu'il y ait le moindre signe de réanimation politique dans les structures de ce glorieux FLN. La postérité militante du FLN gardera en séquelles une imposture et une tromperie sans égale, car comme le dit le vieil adage : « L'essaim des guêpes n'a jamais produit le miel ». Les actionnaires et autres partenaires de l'action du redressement félon qui se sont fait leurrer en toute conscience, se relèvent aujourd'hui par dignité et surtout par orgueil, pour se racheter vis-à-vis d'une base sacrifiée sur l'autel de la vénalité et de l'affairisme. IIs se regroupent pour l'ultime combat contre la lâcheté dont ils ont été eux aussi victimes, mais auront-ils le punch de laver cet affront et replacer les socles de la légalité du Parti dans leurs fondements ' Et sceller ainsi définitivement par serment le respect de sa stabilité et lui permettre de s'adapter à cette démocratie partisane naissante pour le transcender politiquement et l'éclairer enfin dans sa marche vers le progrès et dans la construction de nôtre Etat-nation. Il est ainsi dit qu'on ne peut éternellement tromper son monde. A ce titre et à cette étape même de l'histoire de cette guerre larvée au sein du Parti, où sa gestion scabreuse l'a conduit à son émiettement, consommé déjà, pour dire justement « à bon rat bon chat », le mouvement de sédition réclame le départ de l'homme sans aveu ainsi que son équipe dirigeante. Cet homme par qui les malheurs de notre FLN sont arrivés s'échinera comme à l'accoutumée et sera contraint de se faufiler avec un profil bas, même très bas. Il laissera derrière lui, si nous n'y prenons garde, que vestiges et ruines, qu'il sera difficile de reconstruire, comme cela fut le cas pour l'après-1988. Pour le moment, le pouvoir aveuglant dont il jouit le rend insensible et inconscient du brasier qui guette le Parti du Front de libération nationale. L'intronisé de Hydra dans sa course effrénée se lance à corps perdu pour « jouer son va-tout», provoquera inexorablement des dommages collatéraux après avoir vidé le Parti de sa substance militante, remplacée par la culture de l'affairisme, des connivences honteuses avec même des procédés de rempotage militant par des cadres sans bagages, ni niveau intellectuel, encore moi un semblant de culture militante. (A suivre)


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