« L?homme aux idéaux s?en est allé »
Cela fait un an que mon défunt époux, Abderrahmane Mahmoudi, nous a quittés. Un an d?absence forcée. Mais Dieu en a voulu ainsi. A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons. Bien que nous étions plus ou moins préparés à cette fin, depuis ce 15 février 2007, synonyme pour ses enfants, ses proches et moi d?un véritable séisme, je tente de relever les défis nés de cette disparition prématurée, à l?âge de 52 ans. La tâche est loin d?être facile au quotidien pour moi qui avait, du vivant de mon mari, une épaule solide sur laquelle je pouvais épancher toutes mes peines d?épouse, de mère, de collaboratrice et d?assistante. Depuis sa disparition, force est de reconnaître que tous ses amis ? et je pense particulièrement à quelques-uns d?entre eux que je ne citerai pas, mais qui se reconnaîtront ? m?ont apporté aide et réconfort par leur précieuse amitié. Une amitié qui m?a grandement aidée à surmonter la terrible épreuve que Dieu nous a infligée. Aujourd?hui encore, ma plaie ne s?est pas totalement cicatrisée et je doute du reste qu?elle le sera un jour. C?est dans le souvenir de cet être qui me manque, qui manque à ses enfants, à ses amis et à la profession, que je puise toute ma force. Une force qui me permettra, incha Allah, de poursuivre la voie tracée et de défendre les idéaux auxquels mon mari, Abderrahmane Mahmoudi, croyait. Pour moi, cela sera comme cela l?a été pour lui jusqu?à son dernier souffle, l?Algérie avant tout. Son nationalisme et son amour infini pour ce pays qu?il n?a jamais voulu quitter seront mes repères et guideront la ligne éditoriale des deux publications que je suis appelée à gérer depuis le 15 février 2007.
Posté Le : 14/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Naïma Mahmoudi
Source : www.elwatan.com