Au cours de notre entretien avec la star du judo féminin, Salima Souakri a tenu à rendre un hommage particulier à Horizons et à son journaliste, Liesse Djeraoud, dont elle est encore reconnaissante.Même si 26 années sont passées, Souakri se souvient encore de ce fameux portrait paru en 1990, dont le titre « Salima Souakri, un ange est passé », l'aurait beaucoup marquée puisque, reconnaît-elle, « je n'oublierais jamais cet article. C'est en quelque sorte grâce à cela que j'ai pu arriver à un tel niveau. Il m'a beaucoup servie dans ma carrière. Il m'a forgée. Il m'a donné cette rage de vaincre et ce mental de baroudeuse ». D'ailleurs, Souakri affirme qu'elle garde encore soigneusement cet article dans son press-book. « Je me rappelle qu'en 1990, alors que je n'avais que 16 ans, j'avais tout de même réussi à décrocher la médaille de bronze avec la sélection nationale seniors lors des Championnats d'Afrique disputés à la salle Harcha. Malgré un tel exploit, vu mon jeune âge, j'étais loin d'être satisfaite. Du coup, je me suis isolée dans un coin pour pleurer quand le journaliste d'Horizons m'a apostrophée. Au départ, je ne voulais rien déclarer mais par la suite j'ai fini par lui avouer que ma déception était due au fait que je visais l'or. C'est à ce moment-là que le journaliste en question avait de suite décelé cette rage de vaincre en moi. En tout cas, le portrait qu'il avait dressé sur moi m'a complètement métamorphosée. Ça m'a transcendés. C'est mon premier article dans la presse que je continue à garder fidèlement » a-t-elle révélé.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M F
Source : www.horizons-dz.com