Algérie

L'hommage d'Aït Menguellet à l'occasion du 8 Mars : «Cela ne doit pas se limiter à une seule journée »



A l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 mars de chaque année, le chanteur et poète Lounis Aït Menguellet a tenu à marquer cet événement en dédiant une ancienne chanson en leur hommage intitulée Tamettut (album Isefra) où il aborde la ségrégation de la femme.« A l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme, je dédie cette chanson en hommage à toutes les femmes du monde, en leur souhaitant une joyeuse fête. Mais cela ne doit pas se limiter à une seule journée, car la femme, quelle qu'elle soit, où qu'elle soit, doit être choyée, aimée, encouragée, soutenue et respectée pendant toute sa vie. Tanmirt akw i Tlawin ! Bonne fête à toutes ! », a posté le célèbre chanteur Kabyle , lundi sur sa page Facebook.
Dans le texte de la chanson Tamettut (La femme) proposé à ses fans avec une traduction en langue française, Lounis Ait Menguellet : « Femme. Elle naissait dans le silence, sans fête pour l'accueillir. C'était ainsi, par le passé, on s'en souvient encore, même s'il ne se réjouissait point, son père, accablé. Lorsqu'elle sourit, c'est le soleil qui se réjouissait. Nous avons ouvert les yeux. Reconnait-la, elle est ta fille, reconnait-la, elle est sa fille. Elle est notre fille, elle veille sur son frère. Même dans le sommeil, parce qu'il est venu après elle. Elle se tient à ses côtés et le protège, même si elle s'épuise à l'éduquer. Il ne cesse de pleurnicher et se plaindre, mais elle l'aime tant.
Qu'elle espère qu'il la surpassera en tout, nous avons ouvert les yeux. Reconnait-la, elle est ta s?ur, reconnait-la, elle est sa s?ur. Elle est notre s?ur. Qu'elle se dissimule sous un voile, ou qu'elle laisse retomber ses cheveux. Si les proches la jalousent, si la lune l'envie. Il faut qu'elle se fasse discrète. Cloitrée ou bien au dehors, elle a tant supporté. Et enduré notre arbitraire ! Nous avons ouvert les yeux. Reconnait-la, elle est ton épouse, reconnait-la, elle est son épouse. Elle est notre épouse. Son âme est torturée, lorsque son fils tarde à rentrer, pour lui, elle a tout donné, même son éternité. Nous nous vantons de la protéger, croyant nous battre pour elle, mais en réalité, c'est elle qui veille sur nous.
Nous avons ouvert les yeux, reconnait-la, elle est ta mère, reconnait-la, elle est sa mère. Elle est notre mère. Dès que tu en trouves l'occasion, compose un bouquet de fleur et va la trouver. D'un c?ur honnête, c'est ta fille, ta s?ur. Qu'elle soit jeune ou vieille, c'est ta mère, ta grand-mère ou encore une étrangère. Nous avons ouvert les yeux, prenons garde à ne jamais oublier. Elle est la femme, elle est notre pilier ! (Texte: Lounis Aït Menguellet, traduction: Tarik Aït Menguellet).
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