Algérie

L'hommage appuyé de l'armée



Premier contact entre un appelé et un militaire
«Je rends hommage au patriotisme des éléments du Service national et à leur sens du devoir.» Dixit Abdelaziz Bouteflika, président de la République.
Il y a cinquante ans, de jeunes Algériens de 18 ans et plus étaient incorporés dans l'Armée populaire nationale, non pas pour faire carrière dans l'armée, mais pour passer leur Service national. Un demi- siècle plus tard, cette institution de la République continue de fournir à la nation des hommes pour veiller sur sa sécurité et réaliser des missions de développement social, voire jusqu'à intervenir dans toutes les situations exceptionnelles pour porter secours aux Algériens.
Il faut dire que le Service national a vu sa durée réduite par deux fois, a connu certains aménagements, mais demeure toujours le parfait exemple qui porte aux nues «la fidélité, le dévouement et l'abnégation» de millions de jeunes pour leur nation, rapporte la revue El Djeich dans son éditorial consacré au cinquantenaire du Service national et de tous ses éléments. «L'accomplissement de leur devoir national est le reflet de la cohésion qui caractérise les membres d'une patrie unie», souligne El Djeich qui note que cette unité «constitue le trait d'union entre le peuple et son armée ainsi que le symbole du défi, de la détermination et de la volonté d'asseoir les fondements de la sécurité et de la stabilité de l'Algérie, terre des Chouhada et des héros».
C'est dire donc que le Service national est un choix stratégique majeur qui a permis à l'Algérie d'édifier une véritable école du patriotisme. Il faut savoir en effet que les jeunes appelés s'abreuvaient et s'abreuvent toujours de l'épopée de leurs aînés qui ont pu vaincre la 4e puissance militaire de la planète. Et plus que le sentiment du devoir accompli, ces jeunes ont reçu l'hommage du président de la République, pour qui cette institution est centrale dans l'édification de la République algérienne. «Je rends hommage au patriotisme des éléments du Service national et à leur sens du devoir. Ils sèment, au sein de la société, les valeurs qu'ils ont acquises durant l'accomplissement de leur devoir national», rapporte la revue, citant le message du chef de l'Etat.
L'hommage du président vaut son pesant de respectabilité pour une institution que la société n'a jamais remis en cause. «Les héros de Novembre ont tracé un exemple de voie révolutionnaire, réalisé de hauts faits d'armes et enraciné de nobles valeurs morales et, avec l'aide de Dieu, la conduite de tous ces héros restera une source de référence pour tous ceux qui voudront suivre ce parcours exemplaire de dévouement et de sacrifice au service de la patrie», rappelle de son côté, le vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah.
L'édito d'El Djeich qui qualifie le Service national de «creuset de nationalisme et de dévouement», note que cette institution «a prouvé, à travers les générations successives d'appelés, sa capacité à apporter sa pierre à l'édification du pays, à le défendre en tout lieu et en toute circonstance et à perpétuer le message de nos glorieux Chouhada qui ont consenti le sacrifice suprême pour la liberté et la dignité».
Comparant la bataille de l'édification nationale au combat libérateur mené par la génération de la guerre de Libération nationale, le revue El Djeich estime que «la bataille de l'édification a été également populaire et le prolongement du combat libérateur a nécessité la participation de tous les enfants du peuple algérien au sein du Service national, qui se sont montrés les dignes héritiers de leurs aînés en matière de sacrifice et de dévouement, et ce, dans le cadre de la préservation du riche patrimoine révolutionnaire national dont les fondements ont été enracinés dans la conscience collective du peuple algérien». C'est en cela que l'apport du Service national a été exceptionnel et apporté le lien qu'il fallait entre deux générations, dont les combats sont certes différents, mais se rejoignent au final. Aussi, «depuis son institutionnalisation à nos jours, le Service national est devenu une école de formation des hommes qui ont contribué au grand chantier de la reconstruction et de l'édification de l'Algérie post-indépendance ainsi qu'à là préservation de sa souveraineté et de son intégrité territoriale», relève El Djeich.
De fait, cette institution s'impose comme le cadre idoine pour la mobilisation de la jeunesse algérienne «autour des grands objectifs de la nation, comme en témoigne la participation efficace de générations successives au processus d'édification nationale dans tous les secteurs d'activité».


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