Algérie

L'hommage à Fouad Boughanem


Ce samedi, c'était le deuxième anniversaire du décès de Fouad Boughanem qui a rendu l'âme le 5 juin 2019, à l'âge de 65 ans, après avoir lutté plusieurs mois contre la maladie. Le défunt a fait partie des membres fondateurs du Soir d'Algérie, dont Zoubir Souissi, décédé le 2 juin dernier. Aux côtés de sa veuve et de Nacer Belhadjoudja, l'actuel directeur du Soir d'Algérie, quelques personnalités du monde de la presse et des proches ont tenu également à faire le déplacement au cimetière de Dely-Brahim.Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Très émue, son épouse témoigne : «Fouad a résisté à son mal jusqu'au bout et sans bruit.» Les signes de la perte incommensurable de son compagnon de toujours sont présents et perceptibles, tant elle parvient avec une grande difficulté à trouver les mots pour décrire le vide causé par la disparition de Fouad Boughanem au sein de la famille. «Dans sa vie comme dans son travail, Fouad était d'une grande qualité, facile à approcher, communicatif et plein de sympathie», ajoute-t-elle sous l'émotion.
Zouaoui Benhamadi était également présent pour rendre hommage à son défunt ami et confrère, et exprimer sa sympathie à la veuve et à la fille du regretté ainsi qu'aux responsables du Soir d'Algérie à qui, il a souhaité «beaucoup de force et de succès». Il a insisté sur la «probité» et la «pondération» qui, selon lui, sont des vertus dans le monde de la presse, qu'elle soit publique ou privée. «Il est parti deux ans avant son compagnon Zoubir Souissi. «Ils ont laissé un énorme vide pour celles et ceux qui doivent continuer le parcours», poursuit Zouaoui Benhamadi à l'adresse de tous ceux qui, encore endeuillés, étaient présents, hier, au cimetière de Dely-Brahim.
Les journalistes, employés et responsables du Soir d'Algérie, n'ont eu de cesse de louer ses qualités humaines et sa gentillesse. Tous n'ont eu de cesse de louer son mérite dans la cohésion interne de tous les services et de mettre en valeur tant ses compétences professionnelles que ses qualités humaines, celles de parvenir à tisser des liens familiaux à l'intérieur du journal.
Malika Boussouf, chroniqueuse au Soir d'Algérie et ancienne directrice de la rédaction, affirme, non sans une profonde amertume, qu'elle se sent orpheline avec le départ de Fouad Boughanem.
La journaliste, qui a côtoyé le défunt durant une trentaine d'années, rappelle qu'elle l'avait connu au sein de la rédaction de la revue Révolution Africaine, pour le retrouver par la suite au Soir d'Algérie comme directeur de publication où ils ont traversé ensemble les difficiles années 1990.
La cérémonie, à laquelle était également présent notre confrère Abrous Outoudert, ancien directeur de publication du quotidien Liberté, a été marquée par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la tombe du défunt et le récit de la Fatiha à la mémoire de notre confrère disparu.
A. B.
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