L’historien Belkacem Babaci publie son premier livre sur Raïs Hamidou, Le corsaire aux 200 voiliers
Chaque matin, Belkacem Babaci captive notre attention sur les ondes de la radio en relatant un épisode de l’histoire de l’Algérie.
Il vient d’élargir son audience en publiant un petit ouvrage illustré de 48 pages sur Raïs Hamidou. Il l’a présenté cette fin de semaine dans la salle de conférences du Bastion 23, lieu désigné à juste titre comme le Palais des Raïs. Le public venu très nombreux suivi débats sur cette oeuvre dont le titre est fort évocateur : "l’Histoire fabuleuse de Raïs Hamidou ". L’auteur commence d’abord par raconter l’enfance de l’un des plus célèbres corsaires des 18e et 19e siècles et parle des réprimandes que celui-ci a reçues de la part de rais expérimentés qui étaient ses maîtres. " Il ne faut jamais plier une carte maritime en quatre mais la rouler ", a-t-il été ainsi durement rappelé à l’ordre. De plus, il a reçu, en qualité de marin, des injonctions pour se conformer à la discipline. Mais avant d’être connu pour ses faits d’armes, Raïs Hamidou a débuté sa carrière de capitaine d’un navire de guerre par un échec cuisant. Il fait fracasser son navire sur des récifs par un temps de tempête. Il en est sorti vivant et s’est enfui pour éviter le châtiment que lui réservait en pareil cas le propriétaire du navire qui n’est autre que le Dey d’Alger, Hassan Pacha. Celui-ci a cependant réussi à le retrouver par l’intermédiaire du Bey de Constantine qui l’a fait prisonnier et conduit sous bonne escorte à son palais. La chance était du côté de Raïs Hamidou qui a réussi à convaincre le Dey sur sa non responsabilité dans le naufrage. Il fait le serment de se rattraper. Il ne croyait pas si bien dire. Durant sa carrière, il réussit à capturer près de deux cents voiliers dont un prestigieux bateau de guerre, pris au prince du Brésil et dont il est devenu le commandant. C’est à son bord qu’il périt en juin 1815 dans une attaque téméraire et audacieuse contre une escadre américaine, beaucoup plus puissante que la sienne. Il avait quarante deux ans. Sa dernière volonté était d’être jeté à la mer pour ne pas être pris par l’ennemi. Le dey Omar Pacha décrète un deuil de trois jours et suspend toutes les fêtes et réceptions.
zaoui abdelhamid - reutrete - konstanz, Allemagne
18/03/2018 - 373373
Je remercie le bon dieu que vous avez commencé a écrire. Quand j'étais en Algérie je vous entendais toujours à la radio et j'étais vraiement fasciné par votre facon de nous raconter l'histoire. Et je me souviens aussi du jour ou tu as dis que je ne publierai pas livre, ce jour là je me suis dis que vous étiez un égoiste pour accepter de nous laisser dans l'ignorance, comme vous le savez la majorité du peuple algérien ne connaisse pas son histoire. Soyez-en sur Monsieur Babaci que je ne raterai aucun de vos livres. Merci beaucoup pour ce que tu es en train de faire pour nous.
Karim L. - Financier - Toronto, Canada
27/09/2013 - 132709
email de m babaci
khaled - topo - sidi djilali tlemcen, Algérie
14/01/2012 - 25254
Bonjour, Je recherche depuis longtemps ce livre sur le Rais Hamidou (le Corsaire aux 200 voiliers) pour l'offrir à mon père. Si vous savez ou je peux le trouver. Merci d'avance.
HABLAL Helene - Paris
11/12/2009 - 4589
Bonjour, Je n'arrive pas à trouver des traces des hommes qui ont fait Alger... Rais Hamidou, Mourad Rais,... A part les émissions sur Radio El bahdja (qui ne diffusent plus Babaci), on n'a pas grand-chose On aimerait avoir une petite bibliographie Avec mes remerciements Abdelkrim Kaaboub NB Je ne suis ni chercheur, ni écrivain mais un Algérien curieux et jaloux de son patrimoine et de son histoire
abdelkrim kaaboub - Alger
16/10/2008 - 2025
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Posté Le : 26/07/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : Kheira A.
Source : www.horizons-dz.com