L'histoire se répétera-t-elle '

Qu'il vente ou qu'il pleuve, les feux des projecteurs sont braqués sur Genève, dernière étape de la préparation des Verts avant de s'envoler pour le Brésil, laissant en plan, Adlène Guedioura, victime d'un choix plutôt contestable.L'Arménie est déjà loin derrière, la Roumanie prend le relais et dès aujourd'hui, une page se ferme et celle de l'histoire de l'équipe nationale s'ouvre encore une fois. Elle était toute blanche en 1982 et Madjer, Assad, Belloumi et consorts y ont écrit un passionnant paragraphe en lettres d'or. Une historique participation ponctuée par deux victoires sur la RFA et le Chili et un scandale tout aussi historique empêchant l'Algérie d'accéder au second tour du Mondial espagnol. Plus meilleure était l'Algérie de 1986 mais sur le papier uniquement. Au Mexique et pour des raisons qui restent encore obscurs, les Drid, Djamel Zidane, Medjadi et Megharia n'ont pu faire mieux que leurs prédécesseurs. Sortis au premier tour, ils ont tout de même tenu tête au Brésil qu'ils ont failli battre n'était-ce la baraka des dieux aztèques. Puis, la longue traversée du désert et cette histoire n'a rien retenu d'intéressant jusqu'à la fameuse aventure d'Oum Durman. Un autre paragraphe signant le retour des Fennecs au Mondial. Un comeback plutôt mitigé et une sortie sans gloire bien que les Verts aient tenu en échec l'Angleterre. Trois participations dont la meilleure reste incontestablement celle de 1982 où cette génération a brillé de mille feux malheureusement éteints par le complot des frères teutons. Au pays des Auriverde, l'Algérie sera présente avec une toute autre génération sur le point de se mettre à écrire son propre paragraphe. Le fera-t-elle en lettres d'or ' On ne le sait pas, on doute, on spécule et on se dit que peutêtre l'histoire finira par se répéter et que l'équipe nationale inscrira son nom pour la postérité. C'est tout le mal qu'on lui souhaite.