Algérie

L'histoire méconnue des francs maçons en Algérie livre



L'histoire méconnue des francs maçons en Algérie livre
Jacky Bena vient de publier son 5e livre consacré à l'histoire des Francs Maçons./Photo DDM.

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Jacky Béna, historien et conférencier, bien connu des Tournefeuillais, vient de publier son 5e ouvrage historique « Orients disparus », l'histoire des Francs Maçons en Algérie, aux éditions Privat.

Quand vous est venue cette passion de l'histoire ?

Tout jeune j'ai eu une préférence pour les livres historiques, j'en lisais 2 à 3 par semaine, cela s'est amplifié grâce à un professeur d'histoire en 4e qui était passionné et qui m'a donné l'envie de la recherche. J'ai été instituteur, puis professeur d'histoire et enfin j'ai passé un doctorat à l'université du Mirail avec une thèse sur le comportement électoral des Toulousains, qui fut aussi ma première publication.

Ensuite j'ai commencé à écrire dans les années soixante-dix

pour des revues d'histoire et des ouvrages.

Pourquoi les Francs Maçons, et en Algérie ?

Je suis né à Bône en Algérie, et mon grand père et mon père étaient Francs Maçons, et membre de la loge « Hippone » du Grand Orient de France. J'ai voulu comprendre quels avaient été les préoccupations,

de ces gens qui ont cru en l'avenir de l'Algérie, mais qui n'ont pas compris les bouleversements qui devaient transformer le pays. C'est une histoire passionnante qui n'avait jamais été abordée, et qui débute dès la conquête, la première loge est créée par

des militaires à Alger en 1832, la loge « Bélisaire ». La dernière animée par quelques Français restés et des coopérants fermera en 1974, c'est la loge « Hippone ».

Comment vous êtes vous documenté ?

Il y a eu trois axes, d'abord les archives du Grand Orient de France, le fond maçonnique de la bibliothèque nationale de France et les particuliers. Cela a été un travail de détective, ainsi, à Annecy chez une personne, j'ai retrouvé les documents constitutifs de la première loge « Bélisaire ».

Quels sont vos projets ?

Je continue à faire des conférences et notamment sur l'affaire Callas, car nous avons monté une association pour sauver l'atelier de la maison Callas qui devrait disparaître pour en faire un lieu de mémoire des valeurs de liberté de conscience et de tolérance. J'ai aussi un lourd projet, écrire une histoire de l'Algérie des origines, à 1 830.


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