L'histoire des Touareg à la Une

C'est à Tamanrasset, capitale de l'Ahaggar et de Tin-Hinan, que se déroule cet événement soutenu par l'Office national de la culture et de l'information (Onci) et l'Entreprise publique de télévision (Eptv).Un grand spectacle intitulé Tirawt Tarha targhafit qui en langue touaregue veut dire «message à l'amour et à la paix» a marqué la nuit du réveillon du 31 décembre 2013 dans la capitale de l'Ahaggar. En effet, une grande cérémonie a été programmée pour cette dernière soirée de l'année qui s'est déroulée à l'esplanade de la Maison de l'imzad à la sortie sud de la ville de Tamanrasset sur la route de l'Assekrem.Placées sous l'égide de la ministre de la Culture, du ministre des Moudjahidine et du wali de Tamanrasset, les Journées culturelles du Sud se tiennent depuis le 31 décembre 2013 j'jusqu' au 11 janvier 2014 dans la capitale de Tin-Hinan, Tamanrasset. C'est à l'Office de la culture et de l'information (Onci), qu'incombe la tâche d'organiser cette première édition des journées culturelles du Sud en collaboration avec la dynamique association «Sauver l'imzad». Le spectacle d'ouverture a retracé en substance l'histoire des Touareg dont la bataille de «Tig» en 1909 qui a emporté le chef touareg de l'époque Mohamed Akbessa qui a mené la première insurrection des Touareg contre les colons dans cette grande région de Tamanrasset. «Ce spectacle se veut un message à l'amour et à la paix, car on ne peut pas faire la paix sans l'amour. L'amour de qui justement'De la terre, de la patrie. Nous n'avons qu'une seule terre, un seul Dieu, une seule mère et un seul père...l'amour de la terre est justement le fil conducteur de toutes les paix» nous déclare Mme Sellal, rencontrée la veille du spectacle à la Maison de l'imzad de Tamanrasset avant d'ajouter: «Le spectacle commence par des scènes obscures, dans le noir avant qu'une femme apparaisse pour aller chercher ses enfants en lançant des cris 'où sont mes enfants...ou êtes-vous...revenez... puis surgit un homme sur un rocher qui par l'écho du son répond...le 1er Novembre s'est déclenché. C'est la révolution pour la libération de notre partie... Voilà grosso modo le spectacle...».Les trois premiers jours ont été réservés exclusivement à l'histoire des Touareg, leurs coutumes et traditions sur tous les plans avant de plonger dans le contexte national. En effet, ces premières journées culturelles du Sud qui s'étendent jusqu'au 11 janvier 2014 sont aussi marquées par une forte participation de stars de la chanson algérienne dans ses différents styles et genres musicaux, kabyle, chaoui, targui...En effet, les habitants de Tam et leurs hôtes ont pu suivre les styles qui sont interprétés par Karima Naït, ainsi que le groupe Toumast N'Ténéré et en plus du ballet des arts populaires de l'Onci qui fera partie de cette soirée. Pour les soirées, les chanceux spectateurs de la capitale de l'Ahaggar ont rendez-vous, depuis samedi 4 janvier, avec les artistes Mohamed Laâraf (sahraoui), Silina (kabyle), Nacereddine Chaouli (andalou moderne), le groupe Tadalat et cheba Sihem (raï).Le groupe Taghalif Ensouha, ainsi que les chanteurs Baroudi Ben Khadda (oranais), Zakia Mohamed, Thanina et cheb Anouar, Arssel N'ahagar, Hami Ekawel, Kader Tarhanine, et des chanteurs Hamid El Bechari, Youcef Dali, Adel l'Oranais, Samir Toumi, cheb Didine, Abdelhamid Bouzaher, Toufik Nedroumi, cheb Redouane, Salim Chaoui, Goussem, Zineddine Bouchaâla, Hakim Salhi, Nacereddine Hourra, Abla et la star montante du raï, Kader Japonais. Une bonne dizaine de soirées pimentées qu'acueille la capitale de Tin-Hinan jusqu'au 11 janvier.La ville de Tamanrasset vit un début d'année riche en couleurs et en sonorités. Pourvu que ça dure. Vive la culture au service de l'unité nationale!