Algérie

L'histoire des ascenseurs des tours AADL continue



Les résidents des étages supérieurs des tours AADL, hautes de 14 étages (blocs A1, B1, C1), réalisées par la société GECO, vivent toujours le calvaire pour rejoindre leurs appartements, marche par marche. Les ascenseurs, à l'arrêt depuis qu'ils ont occupé leurs logements en 2005, ne semblent pas près de prendre du service, malgré le fait de leur remise en état de fonctionnement par une société spécialisée il y a de cela plus d'une année. «Les ascenseurs, mis en service durant le Ramadhan dernier par «humanisme», car paralysés tout de suite à la fin du mois sacré, demeurent encore fermés alors qu'un second Ramadhan est au rendez-vous dans moins d'un mois», se lamentent des résidents concernés qui ont pris attache avec notre rédaction. «Doit-on solliciter une nouvelle fois, à la veille d'un autre Ramadhan, l'humanisme des parties qui bloquent la mise en service des ascenseurs ?», s'interrogent avec dépit les concernés. L'affaire de la panne des ascenseurs a pris des dimensions tragiques, rappellent ces derniers, ayant provoqué le décès de deux personnes âgées atteintes de maux cardiaques.

 Pour rappel, face à l'absence d'une prise en charge sérieuse de leurs problèmes, près d'une centaine de résidents ont décidé au début de l'année 2007 de ne plus verser leurs charges mensuelles, tout en engageant des poursuites judiciaires contre l'AADL. A ce propos, la justice se prononcera en première instance en leur faveur et le verdict leur accordant «70 millions de centimes de dommage, assorti d'une indemnisation, ou pénalité, à hauteur de 8.000 dinars pour chaque jour de retard quant au paiement de ce dommage, et contraignant l'AADL à refaire toutes les malfaçons techniques relevées sur la construction par l'expertise», sera confirmé par la cour de Constantine.

 Ainsi, les résidents qui croyaient en avoir fini avec la crise du logement, se retrouvent encore livrés aux affres de l'instabilité. Plusieurs d'entre eux nous avoueront «qu'ils ont déserté les lieux, où la vie n'est plus possible, surtout pour les malades et les personnes âgées». Les ascenseurs ont été réparés bien avant le dernier Ramadhan par une entreprise spécialisée, «mais leur remise en marche n'est pas à l'ordre du jour, du moins pas tant que l'AADL refuse de payer les frais des travaux de réparation», nous a-t-on assuré auprès de cette entreprise. La balle est dans le camp de l'AADL, auprès de laquelle nous avons tenté vainement d'avoir des explication sur ce problème qui perdure.




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