L'histoire de l'Algérie avec la Coupe du monde - 3e partie -

Participation ? Pour cette troisième partie, les Algériens étaient au rendez-vous avec le premier Mondial organisé sur le continent africain, en Afrique du Sud.Après une première participation en 1982 en Espagne, marquée par un parcours extraordinaire, où les Madjer, Zidane, Belloumi et autres ont fait découvrir au monde entier une nouvelle identité footballistique, en 1986 au Mexique, les Verts sont redescendus de leur nuage. Depuis l'édition de Mexico, le football algérien a connu une très mauvaise passe même si au passage, l'équipe nationale a réussi à inscrire son nom dans le palmarès des nations vainqueurs de la Coupe d'Afrique des nations en 1990. Malgré cette victoire à la CAN, l'Algérie a raté le Mondial italien en faveur de l'Egypte. Et après avoir remporté le titre de champion afro-asiatique face à l'Iran (1-0 et 1-2), l'Algérie du football ne s'en remet pas. Les déceptions s'enchaînent, même au niveau africain, l'équipe ne fait plus peur. En 1992, il y a eu la fameuse édition de Ziguinchor où le tenant du titre (Algérie) a rendu sa plus mauvaise copie dans une CAN. Deux années plus tard, il y a eu le scandale de l'affaire «Karouf» et puis pas de qualification au Mondial américain 1994. L'équipe nationale a même raté deux éditions de la CAN en 1996 et 2008, mais les Algériens regrettent toujours de n'avoir pas été présents au Mondial organisé en France en 1998. Cette situation de déclin du football algérien nous pousse à reconnaître que depuis la fameuse victoire à la CAN-1990, l'Algérie a vécu des moments très difficiles avec la décennie noire. Donc, il n'y avait presque pas de place au football malgré l'existence d'une génération très douée avec les Saïb, Dziri, Adjali, Tasfaout... entre autres. En dépit de tous les problèmes vécus par le pays, les Algériens ont toujours eu le football dans le sang. Le niveau du championnat national faiblit d'année en année, mais cela n'a pas empêché les stades d'afficher complet. A l'orée du nouveau siècle, le football en Algérie revit. Les Fennecs retrouvent petit à petit une place dans le football continental, qui a connu un essor important reléguant l'Algérie à une formation de seconde zone. Les équipes que les camarades de Belloumi battaient sur des scores lourds sont devenues les bourreaux des Algériens. La CAN-2004, disputée en Tunisie, avait donné l'espoir aux Algériens. Les premiers signes d'une grandes équipe apparaissent surtout après ce que les camarades d'Achiou ont montré lors de cette CAN en Tunisie, ne s'inclinant qu'après prolongation en quarts de finale contre le Maroc (3-1). Certes, les Verts ont raté une marche en 2006 puisqu'ils n'ont pas réussi à arracher une qualification à la CAN et au Mondial, mais il y avait de la pâte qu'il fallait simplement modeler. Le match amical contre l'Argentine en 2007 a conforté les responsables du football national dans cette thèse. Les camarades de Belhadj ont fait plus que jeu égal avec les Messi, Tevez et Cambiasso malgré une défaite au final (4-3). C'est ce match-là qui a donné confiance aux Algériens.