Algérie

L'heure est au dépouillement



L'heure est au dépouillement
Le dépouillement des bulletins de vote était en cours dans la nuit de jeudi à vendredi en Egypte à l'issue du premier tour d'une élection présidentielle très disputée par douze candidats briguant la succession de Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire.
Le dépouillement des bulletins de vote était en cours dans la nuit de jeudi à vendredi en Egypte à l'issue du premier tour d'une élection présidentielle très disputée par douze candidats briguant la succession de Hosni Moubarak, renversé par une révolte populaire.
Quelques heures après la clôture des bureaux de vote, les Frères musulmans, première force politique du pays, ont affirmé que leur candidat Mohammed Morsi était en tête selon les premiers résultats partiels obtenus des bureaux de vote.
Les résultats doivent être annoncés le 27 mai. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue, un second tour est prévu les 16 et 17 juin.
Les bureaux de vote ont fermé à 21h00 locales (19h00 GMT) au lieu de 20h00 (18h00 GMT) comme prévu initialement, afin d'accueillir le plus grand nombre possible d'électeurs.
Le dépouillement a commencé aussitôt après, en présence de représentants des candidats et sous l'oeil vigilant et parfois fasciné de policiers, rapporte l'Agence française de presse.
Dans un bureau de vote du quartier populaire de Sayyeda Zeinab, au Caire, le dernier chef de gouvernement de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, était nettement en tête, suivi de près par le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi. Venaient ensuite l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh, l'ex-patron de la Ligue arabe Amr Moussa et Mohammed Morsi.
Au niveau national, il est quasiment impossible de prédire une tendance. Les Frères musulmans ont indiqué lors d'une conférence de presse que leur candidat menait dans 236 des 13.000 bureaux de vote. L'issue du vote est cruciale pour l'orientation que prendra le pays le plus peuplé du monde arabe, avec quelque 82 millions d'habitants, partagé entre la tentation islamiste et celle d'une normalisation incarnée paradoxalement par des personnalités de l'ère Moubarak. Trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, le président de la Commission électorale Farouk Soltane a estimé le taux de participation à 50%. Cité par l'agence officielle Mena, il a également déclaré que le deuxième jour de vote s'était en général déroulé de manière «calme et organisée».
Les autorités avaient donné une journée de congé aux fonctionnaires pour qu'ils puissent voter et le gouvernement avait demandé aux citoyens de remplir «leur devoir national en cette étape historique (...) afin que la voix du peuple soit entendue». Plus de 50 millions d'électeurs étaient appelés à choisir entre 12 candidats: islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la «révolution» ou anciens responsables du régime Moubarak.
Après des décennies de scrutins joués d'avance, c'est la première fois que les Egyptiens choisissent librement leur chef d'Etat. La presse égyptienne a salué le scrutin comme «libre et historique», se réjouissant que la première journée se soit déroulée dans le calme et la «joie» malgré les incertitudes pesant sur le pays. Pendant la période de transition, émaillée de violences et de protestations, l'armée au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak est devenue la cible de la colère des militants pro-démocratie l'accusant d'avoir continué la politique de répression de l'ancien régime. Le Conseil militaire s'est engagé à remettre le pouvoir à un nouveau président avant la fin juin. De nombreux analystes estiment toutefois que l'armée, épine dorsale du système depuis la chute de la monarchie en 1952 et qui détient un patrimoine économique considérable, restera un acteur important de la vie politique.
Les pouvoirs du futur président restent imprécis, la Constitution en vigueur sous M. Moubarak ayant été suspendue et la rédaction de la future loi fondamentale étant au point mort.
Quelques heures après la clôture des bureaux de vote, les Frères musulmans, première force politique du pays, ont affirmé que leur candidat Mohammed Morsi était en tête selon les premiers résultats partiels obtenus des bureaux de vote.
Les résultats doivent être annoncés le 27 mai. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue, un second tour est prévu les 16 et 17 juin.
Les bureaux de vote ont fermé à 21h00 locales (19h00 GMT) au lieu de 20h00 (18h00 GMT) comme prévu initialement, afin d'accueillir le plus grand nombre possible d'électeurs.
Le dépouillement a commencé aussitôt après, en présence de représentants des candidats et sous l'oeil vigilant et parfois fasciné de policiers, rapporte l'Agence française de presse.
Dans un bureau de vote du quartier populaire de Sayyeda Zeinab, au Caire, le dernier chef de gouvernement de Hosni Moubarak, Ahmad Chafiq, était nettement en tête, suivi de près par le nationaliste arabe Hamdeen Sabbahi. Venaient ensuite l'islamiste modéré Abdel Moneim Aboul Foutouh, l'ex-patron de la Ligue arabe Amr Moussa et Mohammed Morsi.
Au niveau national, il est quasiment impossible de prédire une tendance. Les Frères musulmans ont indiqué lors d'une conférence de presse que leur candidat menait dans 236 des 13.000 bureaux de vote. L'issue du vote est cruciale pour l'orientation que prendra le pays le plus peuplé du monde arabe, avec quelque 82 millions d'habitants, partagé entre la tentation islamiste et celle d'une normalisation incarnée paradoxalement par des personnalités de l'ère Moubarak. Trois heures avant la fermeture des bureaux de vote, le président de la Commission électorale Farouk Soltane a estimé le taux de participation à 50%. Cité par l'agence officielle Mena, il a également déclaré que le deuxième jour de vote s'était en général déroulé de manière «calme et organisée».
Les autorités avaient donné une journée de congé aux fonctionnaires pour qu'ils puissent voter et le gouvernement avait demandé aux citoyens de remplir «leur devoir national en cette étape historique (...) afin que la voix du peuple soit entendue». Plus de 50 millions d'électeurs étaient appelés à choisir entre 12 candidats: islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la «révolution» ou anciens responsables du régime Moubarak.
Après des décennies de scrutins joués d'avance, c'est la première fois que les Egyptiens choisissent librement leur chef d'Etat. La presse égyptienne a salué le scrutin comme «libre et historique», se réjouissant que la première journée se soit déroulée dans le calme et la «joie» malgré les incertitudes pesant sur le pays. Pendant la période de transition, émaillée de violences et de protestations, l'armée au pouvoir depuis la chute de Hosni Moubarak est devenue la cible de la colère des militants pro-démocratie l'accusant d'avoir continué la politique de répression de l'ancien régime. Le Conseil militaire s'est engagé à remettre le pouvoir à un nouveau président avant la fin juin. De nombreux analystes estiment toutefois que l'armée, épine dorsale du système depuis la chute de la monarchie en 1952 et qui détient un patrimoine économique considérable, restera un acteur important de la vie politique.
Les pouvoirs du futur président restent imprécis, la Constitution en vigueur sous M. Moubarak ayant été suspendue et la rédaction de la future loi fondamentale étant au point mort.




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