Algérie

L'heure est à la relance



Soixante-quinze mille nouveaux logements inscrits dans la prochaine loi des finances. 100 milliards de DA pour le secteur des travaux publics. 2022 s'annonce sous le signe de la relance pour ces deux secteurs, qui ont subi de plein fouet les retombées de la double crise économique et sanitaire. Un retour en force qui vient en droite ligne des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son élection à la tête du pays, le 12 décembre 2019. En effet, malgré le fait que les finances du pays étaient au plus bas, il avait fait le serment de parachever et de relancer les programmes, en suspens de ceux-ci, dans le domaine de l'habitat et des travaux publics. «Le caractère social de l'Etat n'a pas changé et ne changera pas», n'a-t-il cessé de répéter depuis qu'il s'est installé au palais d'El Mouradia. Des promesses qui se sont concrétisées durant ces deux dernières années à travers la livraison de centaines de milliers de logements et d'équipements d'utilité publique.La «méga- opération» de distribution de 100000 logements le 5 juillet dernier ou de 90000 le 1er du mois en cours est le parfait exemple de la politique engagée par le président Tebboune. Mieux encore, la livraison de ces projets se fait à travers tout le territoire national. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les pages régionales de la presse algérienne pour constater la livraison, quasi journalière, de différents projets dans les quatre coins du pays. Une réalité qui devrait encore prendre plus d'ampleur l'année prochaine. Cela à la faveur d'un baril de pétrole qui a repris des couleurs, depuis plusieurs mois. Il est actuellement à plus de 80 dollars alors que la loi de finances 2021 a été élaborée sur la base d'un tarif référentiel de 50 dollars.
Les rentrées en devises du pays ont dépassé les prévisions, ce qui lui permet de respirer et d'entrevoir un avenir meilleur. Cette embellie se répercutera principalement sur les projets d'utilité publique. surtout que l'Algérie a réussi à diminuer sa grosse facture d'importations.
À titre d'exemple, il a été inscrit dans la LF2020, la réalisation d'une pénétrante pour l'autoroute de Béjaïa ou encore le projet de l'autoroute Nord-Sud (tronçon Chiffa-Berrouaghia). Des infrastructures d'une importance stratégique pour la mobilité des citoyens mais surtout pour la relance économique du pays. Elles permettront aussi l'accès à de nouveaux marchés, notamment africains.
Adam Smith le souligne très bien cette vision dans son livre La nature et les causes de la richesse des nations.
«L'amélioration des dotations infrastructurelles peut améliorer le service des transports, par l'abaissement des coûts de production, une augmentation des vitesses, une réduction des retards et, par conséquent, un accroissement des flux d'échanges, de la valeur ajoutée et donc du développement économique et social», écrivait celui qui est considéré comme l'un des pères des sciences économiques. De plus, ces nouveaux projets devraient permettre à l'industrie nationale de tourner à plein régime, car tous les matériaux de construction qui seront utilisés sont 100% algériens.
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, a affirmé, dimanche dernier, que l'Algérie a atteint son autosuffisance en la matière. Cimenteries, céramique ou encore de rond à béton... qui vont fleurir et pourront envisager sereinement un développement vers l'international. Ce seront autant de nouveaux postes créés et de devises qui resteront dans les caisses de l'Etat. Ce retour au premier plan de ces deux secteurs est donc une bonne nouvelle pour l'économie nationale. Pourvu que cela dure...


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