L'heure des décisions cruciales

Sauf imprévu de dernière minute, le travaux de la tripartie que présidera Abdelmalek Sellal, devraient être lancés aujourd'hui. La rencontre est importante, car signifiant que l'heure des décisions cruciales est arrivée. Il s'agit d'une tripartite capitale pour le développement national.Tout le monde s'attend à des décisions importantes pour le devenir du pays. Mais des questions se posent : Seront-elles appliquées ou devront-elles attendre jusqu'à la prochaine session de la nouvelle assemblée parlementaire issue du scrutin du 4 mai 2017' En effet, la question est sur toutes les lèvres car étant en relation avec la reprise économique, l'industrialisation, les acquis sociaux des travailleurs, la politique d'ouverture dont la privatisation de ce qui reste encore du secteur public, ou encore privatisables. C'est dire tout le travail qui, attend aujourd'hui les participants à Annaba. Le Premier Ministre Abdelamlek Sellal qui sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement dirigera les débats. Avec la tripartie, Annaba est également appelée à vivre une série d'événements dont on a du mal à saisir l'importance. Il reste que la wilaya s'est préparée depuis plusieurs jours aux événements. Rien n'interdit de penser que la délégation officielle composée, entre autres, des ministres concernés (industrie- travail-finances), des représentants de l'UGTA, du patronat et autres, se rendra au complexe sidérurgique El Hadjar. Tout converge vers ce déplacement. Notamment la fin des essais sur le «Haut Fourneau n°2»; qui reste un synonyme de réussite des travaux de réhabilitation de la totalité des installations de production du complexe sidérurgique El Hadjar, filiale du gorupe Sider. Synonyme aussi de première coulée, qui sera indispensable pour la transformation des produits sidérurgiques. En tout état de cause, tout est fin prêt à l'hôtel Sheraton, lieu retenu pour abriter les travaux de la tripartie. Les banderoles bien mises en exergue, soulignent tout l'espoir placée dans cette tripartite pour une Algérie forte et prospère. A quelques rares exceptions, les acteurs seront les mêmes que ceux qui avaient animé les précédentes triparties. Notamment, celle de juin 2016. Si elles ont été prometteuses en termes d'engagements d'un avenir meilleur pour les Algériens, il faut reconnaître qu'elles n'ont pas été à la mesure des attentes des responsables en termes de taux de relance économique. Toutefois, l'on est satisfait de certaines décisions d'ordre socioéconomiques. C'est ce qui semble avoir stimulé l'élergie des décideurs de Sonatrach à travailler dans des créneaux pétrochimiques. S'y ajoutent, l'ouverture des pénétrantes et des tronçons d'autoroute Est/Ouest, la mise en service commerciale des trains de grandes lignes reliant dès janvier 2018 Alger, Oran, Annaba, Constantine et Bechar. L'augmentation du PIB de 3,4%. Tout autant que la production du secteur de l'agriculture et de la pêche qui a enregistré une hausse de 5,3 %. Cependant, la reprise de la production sidérurgique avec le démarrage du Haut Fourneau N°2 se classe dans en tête de liste des points importants inscrits à l'ordre du jour de la rencontre de Annaba. C'est que cette opération est en mesure de booster les statistiques. La tripartite de Annaba et la mise en production des installations du complexe sidérurgique El Hadjar interviennent à la veille de la célébration du 8 mars, fête de la femme. Elles interviennent également au lendemain de la clôture du dépôt des listes des candidats à la députation prévue le 4 mai prochain. C'est pourquoi, nombreux sont les observateurs à recommander de juger ces événements avec humilité et prudence d'autres ont appelé à une rapide intervention de lEétat pour solutionner les problèmes restés en suspens. Pour l'heure, tous ces événements se classent en tête des discussions de l'opinion publique algérienne. Localement, les autorités tentent d'évaluer l'importance de l'évènement, sa signification et son impact sur l'avenir du pays. Il est dit que la rencontre de ce 6 mars à Annaba permettra au Premier ministre et les chefs de différentes organisations économiques et sociales, ainsi que les représentants de la société civile, de se rencontrer, de se parler, de s'engager enfin à mieux faire et surtout prendre des décisions.