Algérie

L'heure des choix confortables au coin de la cheminée est passée !



Nouveau gouvernement. Premières frictions entre le Premier ministre et son ministre...... des Finances !
J'ai un pays. J'ai une nationalité. Attention ! Ça ne veut pas dire que je jette la pierre aux compatriotes qui ont une double nationalité, voire une triple. Au contraire, je les considère comme une richesse. Je dis juste qu'avec une nationalité et un pays, je suis de facto devant une urgence et une seule. Voir ce seul pays dont j'ai la seule nationalité enfin au boulot, enfin remis en ordre de construction. Il emprisonne aujourd'hui et encore l'opinion ' Oui ! Et encore oui ! Il n'arrive pas à se défaire complètement des réflexes de gouvernance anciens. Oui ! Et encore oui ! Les manifestations de rues ont changé les choses ' Oui ! Et encore oui ! Plus que toutes autres initiatives antérieures au 22 février. Ce n'est pas suffisant ' Oui ! Et encore oui ! Que faire alors ' S'en tenir à cette position, celle des chiens de faïence, et tout rejeter, nous condamnant à errer longtemps en marge du monde ' Ou se remettre au boulot en gardant le chien du fusil de la vigilance abaissé ou enclenché, selon l'arme ' J'ai opté pour la seconde alternative. Parce qu'en fait, je n'ai pas d'autres choix ! Sortir le vendredi et chanter seul, de plus en plus seul ou cantonné dans une région « Yetnahaw Gaâ » ne mène nulle part. Sauf à meubler le vendredi, pour ceux qui ne conçoivent rien d'autre à faire le vendredi que s'époumoner, puis rentrer à la maison voir un match et attendre le ... vendredi suivant. J'ai un pays. Une nationalité. Et je n'ai même plus le luxe du choix. Ce Président et cet exécutif remanié n'ont plus le choix, eux aussi. C'est pour cela que j'évoquais le fusil de la vigilance. Accompagner sans absoudre. Surveiller, sans complaisance. Dire les choses crument lorsqu'il faut les dire. Se féliciter lorsqu'il y a motif à satisfaction. Une veille citoyenne. Mais la veille citoyenne implique que les veilleurs et les veillés prennent enfin conscience que l'heure des choix confortables est passée sur le cadran horaire de ce pays. Il n'existe pas d'abonnement à vie à l'opposition. Comme il n'en existe pas à la gouvernance. Personnellement, ici, tous les jours, je m'estimerai en droit de demander des comptes. À tous ! Pour le pays, le seul qui abrite ma carcasse ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


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