Algérie

L'heure de vérité pour les Verts



Un seul point seulement suffit au bonheur des Verts, mais les coéquipiers de Riyad Mahrez sont bel et bien décidés à empocher les trois points de ce match et à éviter toute mauvaise surprise.L'équipe nationale affrontera cet après-midi à 17h l'équipe du Burkina Faso pour le compte de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe du monde. Un match décisif donc pour accéder aux barrages. Un seul point seulement suffit au bonheur des Verts, mais les coéquipiers de Riyad Mahrez sont bel et bien décidés à empocher les trois points de ce match et à éviter toute mauvaise surprise. À ce titre, le sélectionneur national Djamel Belmadi, qui a animé hier une conférence de presse, a reconnu d'emblée que ce match face aux Etalons ne va pas être facile. "Rien n'est laissé au hasard, on sait que c'est un match décisif, on est à trois matchs du monde, on connaît toute son importance.
À chaque journée, son résultat nous dira si on a bien étudié les Burkinabés. C'est une équipe différente du Niger, qui utilise les contre-attaques, qui a l'idée de construire de derrière, on l'appréhende, cela doit être pris en considération, mais chaque match a sa vérité, mais contre nous, ils savent qu'ils doivent le gagner, la donne ne change rien, ils ont l'obligation de gagner contre nous ici à Tchaker", a indiqué le coach national. Et d'ajouter : "Le résultat seul nous dira si l'on a bien étudié le Burkina Faso ; mais oui, on a passé du temps à observer notre adversaire. Même s'ils avaient gagné face au Niger, le Burkina Faso aurait dû gagner ici aussi pour accéder au barrage du mois de mars.
On s'y était préparés. Seule une défaite de leur part aurait pu changer foncièrement la donne. De plus, le Niger et le Burkina Faso ont deux styles totalement différents. Le Niger joue à 5 derrière, avec un bloc bas et des contres. Le Burkina joue à 4, a l'idée de ressortir le ballon proprement de derrière. Tout cela n'a rien à voir." En outre, évoquant l'équipe du Burkina Faso qui sera tout de même amoindrie par cinq absences de taille, dont les deux Traore, Djamel Belmadi pense que ce détail ne va changer en rien les objectifs des Etalons, qui vont venir à Blida pour chercher la victoire qui leur ouvrira grandement les portes des barrages, surtout que le Burkina Faso est la seule équipe qui a créé des problèmes à l'EN lors du premier match qui s'est disputé à Marrakech et qui s'est terminé sur le score de 1 à 1.
"Face à des équipes comme le Burkina Faso, nos directives tactiques sont différentes. Leur philosophie n'est pas la même. Chaque match a sa vérité et leur match face au Niger a été étudié, bien sûr, mais leur match face à nous sera tout autre. Je suis quasi certain que l'entraîneur du Burkina Faso ne sait pas quelle équipe va démarrer le match, moi, je connais la mienne. S'exprimer, tout le monde peut le faire, après c'est le carré vert qui tranchera. Qu'ils veuillent gagner, c'est leur droit, après il y a l'arbitre, qui me semble de qualité. À lui de faire que la rencontre se passe dans les meilleures conditions. Malo est libre de parler, on verra après le match. Il y a toujours des gens qui parlent, je ne partage pas cette manière de faire, cela ne nous concerne pas", souligne Belmadi.
"Un jour on perdra, mais pas contre le Burkina Faso"
Avec une série de 32 matchs sans défaite, Belmadi et son groupe enchaînent les bonnes performances, et même s'il sait qu'un jour elle prendra fin, Belmadi espère que cela ne va pas être face au Burkina Faso : "Je ne suis pas seul, il y a un staff et les joueurs, c'est eux qui ont le talent, on connaît notre métier, on s'applique à laisser le moins de détails possible, c'est le haut niveau. L'objectif est de gagner chaque match, rien ne laisser au hasard. Un jour on perdra un match, mais le plus loin possible, surtout pas ce mardi."
"Atal n'a pas de chance"
Interrogé sur la richesse et surtout la polyvalence de l'effectif, le sélectionneur national dira : "Les chiffres parlent d'eux-mêmes. On n'est pas dans l'immobilisme, on est l'équipe africaine où il y a le plus d'évolution. Si un joueur fait partie du groupe, il sait qu'il va jouer, tout le monde se sent concerné, même s'il y a une évidence sur quelques postes, mais il y aura des situations où il pourra jouer. La polyvalence ' Comme Benrahma, qui joue en club, derrière l'attaquant, ce n'est pas un souci, Ounas est dans le même cas, Feghouli, il est intelligent, il a du volume, il est tellement bon tactiquement qu'il peut jouer dans plusieurs postes. Atal n'a pas de chance. Il a des qualités, mais cela fait longtemps qu'il n'enchaîne pas les matchs. On a trouvé les solutions sans lui, Zeffane, Helaïmia, à eux de s'affirmer. Il y a d'autres joueurs qu'on observe et on fait notre possible pour qu'il n'y ait pas beaucoup de failles", conclut-il.

Sofiane Mehenni


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)