Algérie

L'heure de vérité à l'APN



En gestation depuis quelques semaines l'initiative portant sur la criminalisation du colonialisme est désormais concrétisée.En gestation depuis quelques semaines l'initiative portant sur la criminalisation du colonialisme est désormais concrétisée.
En effet, un projet de loi dans ce sens a été déposé au bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN). Initié par quelques députés le projet de loi en question a été signé par plus d'une centaine de députés. Des députés issus de différents groupes parlementaires. C'est dire que le projet de loi n'est pas l'apanage d'un seul groupe parlementaire, même s'il a été déposé, dimanche dernier, par le député du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Zakaria Belkebir. Maintenant que le texte de loi est déposé officiellement l'on s'interroge sur la suite qui lui sera donné. Le projet de loi va-t-il avoir l'aval de l'ensemble des groupes parlementaires et partant du bureau de l'APN ' Même s'il est encore trop tôt pour le dire les premiers échos qui parviennent de la chambre basse du Parlement ne sont point encourageants. En effet des voix commencent à s'élever pour exprimer certaines réticences et ce notamment au sein des groupes parlementaires du parti du FLN et du RND. Au sein des groupes parlementaires de ces deux partis politiques
il semble que les instructions adressées par leur direction politique respective expriment clairement de sérieuses réserves. Au sein de ces deux partis le motif de ces réserves tournent autour du mot précipitation. En somme il est reproché à leurs pairs du MSP de n'avoir pas pris compte suffisamment de la nécessité de maturer davantage le projet de loi et de s'être, par conséquent, précipiter dans la démarche. Ainsi au FLN et RND l'on reproche surtout à leurs pairs d'avoir fait l'impasse sur les consultations poussées qui devaient avoir lieu sur un projet d'une telle importance qui engage tout le pays et pas uniquement les députés. En termes plus clairs il fallait engager d'intenses consultations avant de déposer le projet de loi au bureau de l'Assemblée. Le MSP réfute ces reproches et estime que les discussions ont lieu depuis des semaines déjà.
Ces premiers tiraillements sont-ils le prélude à l'échec du projet de loi ' Si certains se montrent optimistes, d'autres, en revanche, font ouvertement preuve de scepticisme en considérant que le texte de loi en question risque fort bien de subir le même sort que celui qui l'a précédé il y a quelques années. Rappelons qu'il y a une décennie l'APN a été le théâtre d'âpres batailles politiques lorsqu'un projet de loi criminalisant lecolonialisme a été déposé au bureau de l'APN. Initié par le député du FLN, Moussa Abdi, il a eu l'aval de plus d'une centaine de députés. Mais après moult péripéties, ce projet de loi, qui se voulait une réponse à une loi française glorifiant le colonialisme, n'a pas vu le jour et est resté dans les tiroirs de l'Assemblée. Cette nouvelle tentative de relancer le projet est intervenue, pour rappel, dans un contexte de crise dans les relations entre l'Algérie et la France suite aux propos désobligeants du Président français.
En effet, un projet de loi dans ce sens a été déposé au bureau de l'Assemblée populaire nationale (APN). Initié par quelques députés le projet de loi en question a été signé par plus d'une centaine de députés. Des députés issus de différents groupes parlementaires. C'est dire que le projet de loi n'est pas l'apanage d'un seul groupe parlementaire, même s'il a été déposé, dimanche dernier, par le député du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Zakaria Belkebir. Maintenant que le texte de loi est déposé officiellement l'on s'interroge sur la suite qui lui sera donné. Le projet de loi va-t-il avoir l'aval de l'ensemble des groupes parlementaires et partant du bureau de l'APN ' Même s'il est encore trop tôt pour le dire les premiers échos qui parviennent de la chambre basse du Parlement ne sont point encourageants. En effet des voix commencent à s'élever pour exprimer certaines réticences et ce notamment au sein des groupes parlementaires du parti du FLN et du RND. Au sein des groupes parlementaires de ces deux partis politiques
il semble que les instructions adressées par leur direction politique respective expriment clairement de sérieuses réserves. Au sein de ces deux partis le motif de ces réserves tournent autour du mot précipitation. En somme il est reproché à leurs pairs du MSP de n'avoir pas pris compte suffisamment de la nécessité de maturer davantage le projet de loi et de s'être, par conséquent, précipiter dans la démarche. Ainsi au FLN et RND l'on reproche surtout à leurs pairs d'avoir fait l'impasse sur les consultations poussées qui devaient avoir lieu sur un projet d'une telle importance qui engage tout le pays et pas uniquement les députés. En termes plus clairs il fallait engager d'intenses consultations avant de déposer le projet de loi au bureau de l'Assemblée. Le MSP réfute ces reproches et estime que les discussions ont lieu depuis des semaines déjà.
Ces premiers tiraillements sont-ils le prélude à l'échec du projet de loi ' Si certains se montrent optimistes, d'autres, en revanche, font ouvertement preuve de scepticisme en considérant que le texte de loi en question risque fort bien de subir le même sort que celui qui l'a précédé il y a quelques années. Rappelons qu'il y a une décennie l'APN a été le théâtre d'âpres batailles politiques lorsqu'un projet de loi criminalisant lecolonialisme a été déposé au bureau de l'APN. Initié par le député du FLN, Moussa Abdi, il a eu l'aval de plus d'une centaine de députés. Mais après moult péripéties, ce projet de loi, qui se voulait une réponse à une loi française glorifiant le colonialisme, n'a pas vu le jour et est resté dans les tiroirs de l'Assemblée. Cette nouvelle tentative de relancer le projet est intervenue, pour rappel, dans un contexte de crise dans les relations entre l'Algérie et la France suite aux propos désobligeants du Président français.


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