Algérie

L'heure d'un premier bilan


A un an de la fin du mandat du président Abdelmadjid Tebboune, l'heure est à un premier bilan, puisque quatre ans déjà ont passé depuis son accession à la magistrature suprême. Mais qu'est-ce que 4 ans dans la vie d'une nation ' Ayant hérité d'un bilan très lourd et un pays au bord du précipice, Tebboune avait pour mission de relancer la gigantesque machine économique enrayée ce qui n'a pas été de tout repos. Surtout que le chef de l'Etat a capté à nouveau l'attention des Algériens en descendant sur le terrain pour prendre le pouls du développement dans les régions reculées du pays.La fin de la quatrième année de son mandat a également correspondu avec un budget 2024, «le plus important depuis l'indépendance du pays», selon le premier argentier du pays. Phrase phare prononcée jeudi par le chef de l'Etat à l'ouverture de la Foire de la production algérienne : «je ferai tout pour relancer l'industrialisation du pays, et je frapperai d'une main de fer ceux qui veulent l'entraver», a-t-il menacé. Est-ce pour ces bonnes raisons que déjà, ici et là, des voix s'élèvent pour appeler le premier magistrat du pays à poursuivre sa mission pour asseoir l'Algérie nouvelle, l'Algérie de demain '
Ses partisans comme ses contempteurs ne peuvent honnêtement réfuter le travail accompli pendant quatre années par le président Tebboune. Un quinquennat est trop court dans la vie d'une nation. Gommer les stigmates de deux décennies d'un innommable gâchis hérité de l'ancien régime est une mission herculéenne. Tout le monde n'est pas sans savoir dans quel contexte politique, économico-social national et international le président Tebboune a pris les rênes du pays. D'abord la gestion délicate de l'après-Hirak, cette lame de fond sans précédent dans l'histoire de l'Algérie indépendante. Puis vint la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et les mesures prises pour protéger la vie des Algériens. Même malade et resté pendant de longs mois à l'écart de sa lourde charge, le chef de l'Etat suivait la gestion des affaires de l'Etat depuis son lit d'hôpital.
Dans leur vie de tous les jours, les Algériens commencent à goûter au fruit d'un travail de redressement, accompli sous sa présidence. Le parachèvement de l'édification des institutions du pays, la mise en branle de nombreux chantiers en cours, ajouté au retour de l'Algérie sur la scène internationale, créditent le président Tebboune d'un bilan qui est loin d'être négatif. Sauf que des résistances au changement que vit le pays se dressent sur le chemin. «Je suis pleinement conscient des aspirations du peuple à une justice véritable, à la prospérité et au développement dans une Algérie nouvelle, redoutée et respectée», avait déjà déclaré le président Tebboune, animé d'une hargne remarquable pour non pas faire mais parfaire les choses. Le passage au vert des principaux indicateurs économiques du pays est là pour nous inciter à croire mordicus en l'Algérie de demain.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)