Algérie

L'hésitation du pouvoir nous pousse à douter de ses intentions Les déclarations de Mehal ne sont pas rassurantes


L'hésitation du pouvoir nous pousse à douter de ses intentions                                    Les déclarations de Mehal ne sont pas rassurantes
La réflexion du ministre est bonne. La proposition d'instaurer un partenariat entre le secteur public et privé « propre » représente une issue dans cette conjoncture, puisque nous avons besoin de récupérer le téléspectateur algérien. Il s'agit là d'une question de sécurité nationale à laquelle il faut accorder la priorité.
Amar Belheimer : On ne peut pas s'attendre à l'ouverture du champ audiovisuel en Algérie, qui restera fermé ainsi que les autres champs', politique et économique'nous n'avons ressenti aucune intention du pouvoir à aller loin dans ce domaine. Cela est dû essentiellement à l'absence d'une pression sur le pouvoir pour aller vers cette ouverture. La seule mise en garde contre le pouvoir, sont les chaines algériennes indépendantes installées à l'étranger.
Lahcene Djaballah : La déclaration du ministre de l'Information est purement politique et bureaucratique. Une fois qu'on a révélé le contenu de la loi organique relative à l'Information, on a constaté que la plupart des articles de cette loi ont été consacrés à la presse écrite, alors que les articles relatives à l'audiovisuel ont été ignorées, contrairement à la loi de 1990. C'en est la preuve que le pouvoir à l'intention de reporter l'ouverture de l'audiovisuel.
Saad Bouakba : la déclaration du ministre doit être interprétée comme une intention de révision de la loi sur l'Information de 1990. Nous n'avions guerre besoin d'une nouvelle loi mais seulement de relancer le conseil de l'audiovisuel, qui dispache les fréquences sur les nouvelles chaines. Cette révision représente en elle-même un abandon et une abrogation de la loi de 1990 et des réformes lancées dans les années 90. Actuellement, le pouvoir est perplexe 'c'est un fait, pendant que l'Algérie est envahie par des chaines étrangères. La situation actuelle est semblable à celles des années 90, où l'opinion publique était façonnée et modelée par les médias étranger, arabes soient ils ou occidentaux. Une grande partie de l'argent du pays était consacré à la corruption des personnes. Toutefois, des journaux indépendants à l'image d'El Khabar et d'El Watan ont pu parvenir à y faire face et à résister. Le pouvoir est perplexe' il hésite entre la réforme de la constitution et des statuts, qui induisent la consécration sur le terrain d'un vrai quatrième pouvoir et une vraie Information, qui nécessitent également la mise en place de nouveaux pouvoirs n'ayant pas existé auparavant. La réflexion du ministre est bonne. là. La proposition d'instaurer un partenariat entre le secteur public et privé « propre » représente une issue dans cette conjoncture, puisque nous avons besoin de récupérer le téléspectateur algérien. Il s'agit là d'une question de sécurité nationale à laquelle il faut accorder la priorité.
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