Il n'y a pas qu'en Algérie que les trains et les avions ont du retard. Notre pays n'est pas le seul au monde à être confronté à des problèmes de logement, de chômage et de bureaucratie, pour ne citer que ceux-là. Même les pays les plus développés sont confrontés à ce genre de difficultés. A titre d'exemple, il faut attendre des années pour espérer bénéficier d'un logement social à Paris. Et à titre de location, il faut bien le préciser. Aux Etats-Unis, il faut débourser 25 000 dollars par an pour pouvoir étudier à l'université. Ce qui n'est pas à la portée de tous les Américains, loin s'en faut. En effet, pour financer leurs études supérieures, des étudiants se retrouvent endettés pour de longues années (jusqu'à 20 ans). Et heureux celui qui arrive à décrocher un emploi pour pouvoir rembourser son crédit ! Idem pour l'accès aux soins.En Allemagne, souvent considérée comme un eldorado, le réseau routier se trouve dans un état de délabrement avancé. Selon un rapport, rendu public récemment par la Commission des ministres des Transports des Länder (Etats fédérés), «près de 20 % des autoroutes ont atteint un seuil critique de vétusté, tout comme 41 % des routes nationales et 46 % des ponts situés sur le réseau routier». En Angleterre, la gestion des déchets pose tellement problème que les autorités ne savent plus où donner de la tête. D'ailleurs, la presse locale rapporte régulièrement des cas de canalisations bouchées qui empoisonnent la vie des Anglais. En Suisse, notamment à Genève, les habitants sont de plus en plus nombreux à se plaindre de la cherté de la vie. Alors qu'en Espagne et en Italie, le chômage touche des pans entiers de la population. A tous ces problèmes il faudra ajouter celui du racisme qui est en train de s'installer un peu partout, au Canada y compris !Il faut bien se rendre à l'évidence qu'il n'y a pas un pays au monde où tout fonctionne à merveille. Partout, il y a des dysfonctionnements et des problèmes. Peut-être que chez nous, il y en a beaucoup plus par rapport à d'autres pays. Mais il ne faut pas perdre de vue que l'Algérie a recouvré son indépendance il y a seulement une cinquantaine d'années et que Rome ne s'est pas construite en un jour. Nous avons mieux à faire que de passer notre temps à douter de tout ce qui se fait au quotidien chez nous. Si chacun essayait de régler, à son niveau, les problèmes auxquels il est confronté, nous aurions certainement amélioré notre quotidien de façon sensible.Faire abstraction de tout ce qui fonctionneEn Algérie et peut-être plus qu'ailleurs, on parle peu ou pas du tout de ce qui fonctionne. C'est normal, diriez-vous, car quand un train arrive à l'heure, cela ne mérite pas qu'on en parle car c'est dans la normalité des choses un train est censé arriver à l'heure. Seulement voilà, quand rien ne fonctionne comme on a tendance à le croire, la logique voudrait qu'on note la moindre amélioration survenue : un train qui arrive toujours en retard et qui, un jour, arrive à l'heure, cela mérite d'être signalé aussi. Ce qui se fait très rarement chez nous. Pourquoi ' Peut-être parce qu'on refuse de reconnaître que tout n'est pas noir chez nous...Bizarre quand même, non '
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Posté Le : 19/02/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K I
Source : www.infosoir.com