L'hépatite A réapparait à Illizi

14 cas ont été diagnostiqués atteint d'hépatite A à environ une centaine de kilomètres d'Illizi dans la localité de Fadnoune, ce qui a nécessité de la part des autorités sanitaires régionales dans l'urgence, une intervention du service épidémiologique à titre préventif, afin d'éviter une plus ample expansion de cette maladie virale.Les cas relevés ont été enregistrés essentiellement pour l'instant chez des enfants âgés entre 3 et 16 ans selon la dépêche de l'Agence officielle de presse, qui a recueilli l'information auprès de l'établissement public de santé de la localité. La gestion du risque de propagation a mobilisé une brigade mixte pour procéder à un examen de la situation, notamment sur les risques infectieux se développant au niveau des retenues d'eau, principalement au niveau du château d'eau, également dans les endroits et récipients où l'eau et l'alimentation sont stockées. Le service sanitaire de Fadnoune a lancé une campagne de sensibilisation, parallèlement aux mesures préventives liées aux modes de conservation des produits alimentaires, et l'observation de ne consommer que les eaux traitées à l'eau de javel, tout en évitant les nourritures facilement périssables qu'altèrent plus facilement le soleil.
Si le ralentissement de cette maladie est un fait réel, sa réapparition sporadique dans plusieurs régions pose problème à cause du manque d'hygiène, et de la promiscuité relevée dans certains cadres de vie dans les milieux ruraux. L'hépatite A se manifeste par des formes symptomatiques pouvant s'avérer sévères, voire mortelles. Les symptômes sont souvent insidieux, étant donné que l'hépatite A peut être détecté comme une simple grippe pendant la période d'incubation du virus qui progresse durant une quinzaine de jours. Le virus de l'hépatite A attaque le foie. Les premières manifestations apparaissent avec des fièvres hargneuses, de la démangeaison du derme, des nausées, des vomissements, ainsi qu'une jaunisse au niveau du globe oculaire, qui peut durer jusqu'à un mois.
À la veille de la Journée mondiale contre l'hépatite célébrée cette année sous le thème ?dépister, traiter pour l'élimination de l'hépatite", Dr Fourari avait indiqué que la production locale des médicaments contre cette pathologie a permis d'améliorer la prise en charge des malades, soulignant que l'Algérie aspirait à réduire la moyenne d'atteinte d'ici 2020. La prévention reste le meilleur moyen de faire barrage à cette maladie infectieuse ciblant les populations qui vivent dans un environnement défavorisé, où les règles d'hygiène les plus élémentaires ne sont pas respectées. D'autres vecteurs peuvent être à l'origine de l'éclosion du VHA et de son développement en dehors de l'eau, des rejets excrémentiels, comment les instruments qu'utilisent les chirurgiens-dentistes qui seraient responsables de 66% des contaminations.
Cette révélation avait été faite au Forum d'El Moudjahid par M. Abdelhamid Bouallague, président de l'Association nationale SOS hépatites «A». Si le docteur Bouallague reconnaît que l'hépatite «A» est curable, mais fortement coûteuse, il se montre inquiet quant à la prise en charge des personnes infectatées par le virus de l'hépatite A, B est C, car elles développent souvent des complications pouvant aller jusqu'au cancer du foie ou à la cirrhose. ?Dans ces cas précis, seule la greffe du foie est indiquée, cependant en Algérie, cette lourde chirurgie n'est pas encore bien développée?.