William Burns, le secrétaire d'Etat adjoint américain, renouvelle l'engagement des Etats-Unis à poursuivre leur appui à la Libye dans le parachèvement de sa transition politique et la formation des institutions de l'Etat. « La montée de l'extrémisme violent est un énorme défi, d'abord pour la Libye, mais aussi pour ses partenaires internationaux », a déclaré William Burns, le secrétaire d'Etat adjoint américain lors d'une conférence de presse qu'il animée, jeudi dernier, en marge de sa visite à Tripoli où il a discuté avec les autorités de la transition sur le soutien que pourrait apporter son pays pour « réformer le secteur de la sûreté, améliorer la sécurité aux frontières, contrôler la prolifération des armes et renforcer l'Etat de droit ». Washington est, dit-il, prête à les aider dans « la construction et la formation de leurs forces de sécurité » et à « renforcer leur coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ». Les Etats-Unis seraient-il prêts à déployer des Marines en Libye ' Il y a quelques mois, des journaux français ont évoqué la présence de troupes américaines en Libye pour « traquer » les éléments de l'Aqmi qui ne désespèrent pas de faire du Sud libyen leur base-arrière. Le numéro deux de la diplomatie américaine n'a pas omis le volet politique. En effet, il a discuté « longuement » avec le Premier ministre par intérim, Abdallah Al-Theni, le vice-président du Congrès général national (CGN, parlement), Ezzedine Al-Awami, le ministre de la Justice, Salah al-Marghani, les vice-ministres de l'Intérieur, Saleh Mazek, et des Affaires étrangères, Wafaâ Aboukaïkis, des représentants de la société civile et des chefs de partis politiques, des moyens de faire progresser avec succès la transition démocratique et de réaliser les aspirations du peuple en matière d'instauration d'un Etat démocratique, de stabilité et de processus de développement. Depuis la chute du régime de Kadhafi en octobre 2011, la Libye est devenue le théâtre de violences. Des dizaines d'attaques contre les forces de sécurité et les intérêts occidentaux ont eu lieu. Leurs auteurs : des groupes armés dont le pouvoir ne cesse de grandir. Les autorités libyennes, qui peinent à former une police et une armée professionnelles, ne savent plus quoi faire. Surtout depuis la recrudescence des enlèvements de diplomates et d'hommes d'affaires. Certains estiment nécessaire une « aide » internationale, notamment des pays qui ont participé à la chute du régime, pour mettre hors état de nuire les milices.
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Posté Le : 25/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I
Source : www.horizons-dz.com