Algérie

L'exportation de véhicules algériens prévue pour 2019


«L'industrie sidérurgique contribuera à une valeurs de 300 millions de dollars d'ici fin 2019 dans l'économie national et 1 milliard de dollars dans quelques années », c'est ce qu'a déclaré avant-hier à Skikda le ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi en assurant que le pays entamera cette année l'exportation des voitures.Yousfi a indiqué dans une conférence de presse en marge de sa visite de travail dans cette wilaya, que son département ministériel prévoit le lancement cette année de l'exportation de véhicules. Il a précisé, de surcroît, que l'Algérie dispose d'une base industrielle lui permettant de franchir cette étape, et ce, à travers les projets sidérurgiques en cours et les différentes usines produisant la matière première entrant dans la fabrication de véhicules. Affirmant que tous les indices attestent que les unités de l'industrie automobile peuvent fabriquer les équipements électroniques, le ministre a indiqué que le projet du complexe des textiles de Relizane contribuera à la concrétisation de l'opération de fabrication de véhicules. Notre industrie automobile affiche une réelle dynamique étant donné que le marché comprend 10 usines dont la première devra être mise en service fin 2019 ou début 2020 avec la création de 10.000 postes de travail et des perspectives d'ouvrir 25.000 emplois au fur et à mesure de l'ouverture des usines ajouta-t-il.
Ledit complexe exportera 60% de sa production, a révélé le même ministre en estimant que la compétitivité entre les investisseurs contribuera à la réduction des coûts des voitures. Le ministre de l'Industrie a invité, par ailleurs les opérateurs économiques à investir dans l'exploration de métaux, au regard de l'importance des ressources en métaux précieux du pays et les grandes retombées pour l'économie nationale. L'investisseur algérien a certes peu d'expérience dans le domaine de l'exploration mais peut faire appel aux ingénieurs en géologie et cadres annuellement formés par l'université algérienne, a-t-il ajouté. Il a déclaré en outre que son département ?uvre actuellement «à encourager les entreprises à relever la production du marbre pour couvrir les besoins du marché national et exporter le surplus», surtout a-t-il soutenu que le pays possède d'importantes réserves et du marbre de haute qualité.
Ainsi, la wilaya de Skikda est riche en ressources minières dont les métaux nobles à l'instar du mercure, de l'argent, du nickel, du cobalt, du plomb et de l'or et a le potentiel pour la relance économique de ces activités, a fait savoir le ministre, estimant que l'Algérie possède une base industrielle non négligeable de 1.500 entreprises industrielles. Il a aussi fait état de prévisions de production en 2019 de 6 millions tonnes de fer et acier par les six sociétés en activités et de 16 millions tonnes dans 10 ans grâce à l'entrée en activité de 10 autres usines en cours de réalisation. Le premier responsable de son secteur a relevé, de même, que le pays a commencé en 2018 l'exportation de ciment avec 1 million de tonnes et devrait passer à 2 millions de tonnes cette année puis 15 millions de tonnes dans 15 ans.
Ainsi, Il a démenti l'information sur l'exportation de l'équivalent de 70 millions de dollars de fer et acier non conformes.
Le ministre l'Industrie et des Mines Youcef Yousfi a également inspecté, lors de sa visite à la wilaya de Skikda, l'entreprise d'emballage métallique, l'unité de production des huiles et graisses, ainsi que la carrière de marbre de Filfila. Il s'est également rendu à la commune de Hamadi Krouma où il a visité le projet de conserverie de thon et de sardine, une unité de production de javel et une autre de montage de téléphones portables et de micro-portables.