Algérie

L'exploitation de la côte algérienne à l'épreuve



L'exploitation de la côte algérienne à l'épreuve
Tenu en marge du Salon international de l'élevage qui se tient du 19 au 21 mai à la Safex, le Forum de la pêche et de l'aquaculture a eu lieu hier, à la salle de conférences Ali-Maâchi. Sans aller au fond du dossier de la pêche en Algérie, les conférenciers, ont tenu tout de même apporter des éclaircissements importants. «Je suis cadre dans une entreprise, je me contente d'observer seulement les poissons dans les aquariums Car, les prix du poisson et de la sardine en particulier, ne sont pas à la portée des fonctionnaires», s'est éxlamé Nazef L., 36 ans. «Je ne comprends pas pourquoi le prix du poisson est trop cher, dans un pays très riche dans tout les domaines» a-t-il ajouté. Hicham Boulfrague, conférencier et ingénieur dans une firme pilote en partenariat avec des Coréens à Skikda, fait part de son expérience. Lancé en 2009, sa firme a produit 8 quintaux en guise d'expérimentation du projet en 2011. La production a été livrée sous forme de dons aux hôpitaux, aux cantines des écoles primaires à titre gracieux. Mais à l'avenir «nous envisageons de produire une moyenne de 3 tonnes par an», dit-il.
Estimé à 5000 le nombre des armateurs et 50.000 le chiffre global des pécheurs activant dans les côtes méditerranéennes pour répondre aux besoins des consommateurs, des spécialistes de la pêche parlent d'une crise mondiale, et qui ne touche pas uniquement notre pays.
Dans un passé récent, le poisson était consommé beaucoup plus dans les villes et les régions côtières. Mais aujourd'hui, avec l'arrivée des camions frigorifiques qui permettent de stocker des quantités importantes même dans le Sud, il est tout à fait normal que la demande du produit augmente en plus des répercussions négatives dûes aux phénomènes du changement climatiques qui influent négativement sur la disponibilité et les prix. A Bou Haroun, dans la wilaya de Tipaza, la sardine est vendue à 300 DA/kg, au prix de gros. Les revendeurs sont libres de vendre les produits comme ils l'entendent sur le marché, en raison des quantités réduites. Se projetant dans l'avenir, certains conférenciers ont lancé un appel aux étudiants et aux universitaires, afin de s'impliquer, et trouver des solutions au marché du poisson en Algérie. Selon les conférenciers, il existerait une moyenne de 403 sites propices à l'exploitation de l'aquaculture à travers le territoire national.




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