Algérie

L'expérience égyptienne à travers la School TV film arabe



L'expérience égyptienne à travers la School TV film arabe
Cette école, baptisée School TV Film arabe, a vu le jour grâce à l'intrépide réalisatrice égyptienne Mouna El Sabbane.Cette femme, pour qui les arcanes du cinéma n'ont plus aucun secret pour elle, participe actuellement aux premières Journées internationales du film féminin qui se déroulent du 28 au 30 novembre au palais de la Culture. Lors d'une rencontre tenue hier matin à l'auditorium du palais de la culture, Mouna El Sabbane est revenue longuement sur le projet qu'elle a réussi à mener à bien depuis quelques années déjà.Cette spécialiste du cinéma indique qu'elle consacre entre 12 et 14 heures par jour à sa passion de toujours, le cinéma. Si pour Mouna El Sabbane il n'y a pas d'heure pour mourir, elle est cependant convaincue qu'elle laissera pour la postérité une empreinte indélébile à travers son école d'apprentissage du cinéma via le Net.Si plusieurs écoles de cinéma similaires existent à l'étranger, la réalisatrice estime qu'elle est la seule à détenir un précieux vade-mecum sur, entre autres, le montage et la production. Elle confie qu'elle s'est initiée aux techniques de l'ordinateur grâce à son fils aîné Mohamed, lequel est programmateur de logiciels des banques.C'est d'ailleurs auprès de lui qu'elle arrive à se procurer des copies de programmes. Mouna El Sabbane admet que tourner en 35mm est coûteux, et la technologie numérique est à même d'amortir ces dépenses. «Je donne la chance aux intéressés, les jeunes, de filmer. Mon devoir est de former, car la langue du cinéma est la même que celle de la télévision. Je veux aider les gens afin qu'ils se servent de la caméra avec exactitude.J'ai mis un an pour convaincre le ministère de la Culture sur la faisabilité de la chose, en vain. Idem pour le ministère de l'Education. J'ai toujours dit que mon école est à même d'arriver à toucher les jeunes issus de régions lointaines de mon pays». Actuellement, le nombre d'inscrits est de l'ordre de 30 000 étudiants à travers le monde, dont 1700 Algériens.L'oratrice rappelle que certains de ses étudiants sont des cadres supérieurs ou encore des médecins qui ont décidé de se consacrer simultanément à leur passion de toujours, en suivant des cours sur le 7e art. A la question de savoir quelle est la part de financement de cette école de cinéma on line, Mouna El Sabbane révèle qu'elle s'autofinance avec son propre salaire.Le moindre câble acheté est payé de sa poche. Elle enseigne à l'Institut du cinéma égyptien où elle est autorisée à s'absenter deux jours par semaine pour se consacrer à son site.Précision de taille : elle refuse de s'autofinancer à travers les annonces publicitaires car, selon elle, il s'agit avant tout d'un site académique. L'objectif de la réalisatrice égyptienne est de créer un centre d'apprentissage du cinéma dans tous les pays arabes et d'arriver surtout à convaincre les décideurs. «Les intéressés, dit-elle, pourront non seulement suivre des vidéo-conférences, mais également passer leurs examens dans ces centres spécialisés».Pour accéder à une formation gratuite dans la School Tv film arabe, il suffit simplement de s'inscrire sur le site en question.




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