L'expérience du CSC a fait la différence

Malgré un dispositif tactique modifié, basé sur un 3-4-3, et un effectif amputé par les absences, le CSC est parvenu tout de même à battre les Mimosas ivoiriens au terme d'un combat éreintant.Il fallait s'attendre à un match serré entre une formation de joueurs expérimentés mais qui construisait ses attaques très lentement et une équipe formée spécialement de jeunes joueurs fougueux mais en manque de métier et pas encore aguerris. Les deux faits marquants du match sont que le CSC a touché à deux reprises la transversale du gardien de but, Badara, et ce penalty parfaitement assumé et traduit en but par le jeune aventurier Sameur qui, à lui seul, a changé le sort du match à la 82' ; un score de 1 à 0 logique mais qui reste mince comme avantage.Dans l'ensemble, le CSC a maîtrisé son sujet en réussissant à préserver sa cage vierge. Le club constantinois vient d'enchaîner sa troisième victoire d'affilée après celles sur le CRBAF et l'ESS. A présent, l'unique objectif est de reprendre des forces et de récupérer des joueurs de l'infirmerie qui contient 6 blessés, car dans une semaine il faudra aller chercher la qualification à Abidjan, comme l'a dit Simondi : «Ce fut un match très difficile avec ce nombre d'éléments absents, on a commis des erreurs qui ont failli nous coûter cher, mais il y avait cette volonté qui a fait toute la différence dans ce match. Il faudra faire mieux à Abidjan pour arracher le billet de la qualification.» Enfin le coach des Mimosas, Siaka Traoré, semblait trop confiant à la limite de l'arrogance après le match. Ce dernier pense que son équipe va réussir une victoire facile au match retour ! Nous le saurons le 30 mars prochain au stade Félix Houphouët-Boigny.