Plusieurs nécessiteux se bousculent dans les APC ou les rares restos de la Rahma ouverts dans l'Algérois en ce mois de Ramadhan.
Les personnes concernées ne comprennent pas cette gestion « hasardeuse » des denrées. Rares sont les APC qui échappent à cet état de fait. Pourtant, un ex- P/APC de « l'intérieur du pays », nous racontera son expérience qui pourrait faire des émules . « Je vous cite l'exemple d'une commune rurale dont j'ai eu l'honneur d'en être P/APC. C'était la même scène décrite dans votre article ; de plus, les citoyens venaient de loin, à plus de 30 km du siège de l'APC. Ils devaient payer leur voyage aller-retour qui atteignait presque le prix du couffin remis, sans compter l'humiliation qu'ils subissaient. Solution : une fois la liste arrêtée, il y a mobilisation des moyens de transport de la commune pour remettre à chaque bénéficiaire son couffin à domicile, et cela dans la plus grande discrétion. Au niveau des grandes villes, les élus n'ont qu'à réfléchir pour trouver une solution adéquate, et s'ils ne la trouvent pas, ils n'ont qu'à rendre leur tablier, parce que incapables de diriger leurs citoyens ». Les assemblées d'Alger peuvent-elles trouver des solutions dans l'immédiat ' Rien n'est moins sûr.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. A. I.
Source : www.elwatan.com