L'économie d'énergie commence par le geste quotidien d'éteindre la lumière quand on part du bureau
Le développement des énergies renouvelables, doit être inscrit dans un cadre de politique nationale qui réunit tous les secteurs.
Le premier forum algéro-britannique, portant sur la production et le développement des énergies renouvelables en Algérie, a eu lieu hier, à l'hôtel Hilton à Alger. Cette rencontre à laquelle ont pris part des experts nationaux et étrangers, des responsables du ministère de l'Energie et celui de l'Aménagement du territoire, des sociétés telles que Sonelgaz, l'entreprise Apprue, le Creg (Centre de réglementation des énergies renouvelables), et autres organismes privés spécialisés dans le domaine des énergies, vise à identifier les enjeux et les risques à supporter, tout en axant le débat sur l'importance des énergies renouvelables en termes d'efficacité énergétique dans le domaine industriel et de la consommation réservée au grand public. Le partenariat entre l'Algérie et les Britanniques, dans le domaine des énergies renouvelables, est tributaire des capacités de production des équipements au niveau local, ont souligné de nombreux spécialistes en la matière.
Le Royaume-Uni jouit d'une expérience, en termes de développement des énergies renouvelables. «En 2011, le Royaume-Uni a assuré 12% de son approvisionnement énergétique. Le même programme devra atteindre 15% au moins d'ici 2020», lit-on dans le communiqué de presse. L'Algérie souffre d'une part, du manque de technologie et autres moyens d'équipements et d'autre part, de gaspillage, environ 30% de son énergie.
Le Pr Chitour Chems Eddine de l'Ecole polytechnique d'El Harrach à Alger, a souligné que «la problématique de la production et du développement de l'utilisation des énergies renouvelables, doit être inscrite dans le cadre d'une politique nationale, qui réunit tous les secteurs, à commencer par l'éducation et le civisme citoyen qui luttent contre le gaspillage des énergies», dit-il avant d'ajouter que le coût de l'énergie renouvelable reviendra très cher au pays, si l'on reste dans la logique politique actuelle.
Le choix des lampes, des équipements, le geste quotidien d'éteindre la lumière dans les locaux, les bureaux, les domiciles et plus, ne demandent aucun effort considérable, ni investissement, si ce n'est le bon réflexe et le civisme citoyen qui contribuent à réduire les pertes énergétiques, figurent parmi d'autres actions d'envergure qui contribuent au bien-être social, culturel et économique des citoyens, dit-on. Au delà du manque de moyens de production de panneaux photovoltaïques et autres équipements qui rentrent dans le cadre du développement des énergies renouvelables, les experts sont revenus longuement sur les déficits en matière de textes juridiques qui ne répondent pas aux différents volets du marché.
La prise en charge de l'ensemble des besoins liés au développement des énergies renouvelables, devrait réduire d'une manière très importante, la facture des importations.
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Posté Le : 05/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar CHEKAR
Source : www.lexpressiondz.com