Algérie

L'expérience algérienne dans l'industrie du GNL valorisée



L'expérience algérienne dans l'industrie du GNL valorisée
La célébration du cinquantenaire de la mise en service, en 1964, de la première usine de liquéfaction du gaz naturel au monde, la Camel, à Arzew a marqué la deuxième et dernière journée de la Conférence internationale sur l'industrie du gaz en Algérie, tenue, hier, au Centre des conventions d'Oran.Cette journée a été ainsi mise à profit pour mettre en évidence et valoriser l'expérience de l'Algérie dans l'industrie du gaz naturel liquéfié.L'aventure du GNL a ainsi commencé en septembre 1964 avec la livraison par la Compagnie algérienne de méthane liquide (Camel), à partir du port d'Arzew, de la première cargaison de 27 000 m3 de méthane algérien à bord du navire «Méthane Princess» à destination du terminal de regazéification de Convey Island en Grande-Bretagne. Celui-ci est arrivé à destination le 12 octobre 1964, après un voyage de 1 600 miles (2 600 km). L'ère moderne du GNL avait ainsi commencé.C'était également le début du transport de grande distance pour ce type de cargaison. C'est ce qu'a expliqué M. Berrahou Farid, actuel directeur de GL3/Z et ancien directeur de la Camel, tout en indiquant que les premières livraisons de GNL ont été faites vers la Grande-Bretagne, puis la France. L'intervenant est, ensuite, revenu sur le développement de cette industrie, ses différentes étapes depuis la pose de la première pierre, en 1962, jusqu'à l'arrêt de la production, en 2010, en passant par les différentes réalisations dans le domaine du GNL.«La Camel, le doyen des complexes gaziers, est la première réalisation mondiale à l'échelle industrielle, une référence pour les usines de GNL», a-t-il dit. L'usine a constitué un «facteur important» de développement et a donné «le coup d'envoi à la construction de nouveaux complexes : il a été un facteur important de l'essor du développement du GNL dans le monde», a indiqué l'orateur. De son côté, M. Bezzaouya Azzedine, directeur de développement à Sonatrach, s'est intéressé au développement des unités de GNL en Algérie. En effet, depuis la Camel, l'Algérie n'a pas cessé de développer son industrie de GNL, jusqu'à devenir le 4e exportateur mondial de ce type de produit. Quatre phases essentielles ont été nécessaires pour arriver à cette performance. La première, appelée «Pionnier», de 1964 à 1971, a permis le démarrage de l'industrie dans notre pays, suivie de la phase dite «Expansion», 1971-1990, qui a donné lieu à la construction de trois autres complexes GNL et à la hausse de la production, passant de 2,7 millions de mètres cube de GNL par an à 51,4 millions de mètres cubes. La troisième étape, 1990-2001, concerne la rénovation des équipements, la mise en place du système d'information et l'amélioration de la performance et est appelée «Maturité et défis». De 2001 à nos jours, phase de «Consolidation de position», concerne, selon l'intervenant, «la veille réglementaire, la veille technologique et la veille de développement et rajeunissement».Actuellement, la production de GNL est passée à 60,70 millions de m3 cubes par an. Cette phase a vu la réalisation de deux nouveaux méga-trains de production et à la certification iso 9 001 et iso 14 001, ainsi que la certification concernant la sécurité des travailleurs Oshas 18 001.B. A./APSSonatrach prévoit des recettes de 60 milliards de dollars en 2014Le Groupe Sonatrach devrait réaliser des recettes de l'ordre de 60 milliards (mds) de dollars en 2014 sous réserve de la stabilisation des cours de pétrole, a indiqué hier son P-dg par intérim, M. Saïd Sahnoune.Le patron de Sonatrach qui s'exprimait sur les ondes de la Radio algérienne, prévoit, en outre, un retour à la croissance de la production dès 2014 avec une hausse de l'ordre de 5% pour les neuf premiers mois de l'année en cours.«Depuis trois à quatre années, c'est la première fois que nous arrivons à opérer une inversion de la tendance», a-t-il souligné.Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre sur les prochaines années à la faveur notamment du retour à la production des sites de Tiguentourine et In Salah.Visé par un attentat perpétré en janvier 2013 par un groupe terroriste, le site de Tiguentourine est fonctionnel avec deux trains, alors que la remise en service du troisième train est prévue pour fin 2014, selon le même responsable.A rappeler que les recettes des exportations des hydrocarbures s'étaient contractées en 2013 de 10,2% en s'établissant à 63,3 mds de dollars contre 70,5 mds de dollars en 2012, selon un rapport de la Banque d'Algérie publié en février dernier.B. A./APS




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