Algérie

L'exil ou la déconsidération Sous la Plume



L'Algérie souffre de l'expatriation de ses médecins. Elle s'en plaint aussi, le crie fort, mais ne fait pas grand-chose pour eux. Les médecins se dépatouillent dans des problèmes socio-professionnels pour lesquels chacun des ministres qui ont eu en charge le département promettaient de les régler et qui, jusqu'à ce jour, ne le sont toujours pas. Et puis il ya ce service civil dans les régions reculées où les médecins exercent dans des conditions difficiles, le plus souvent sans logement. Alors pour beaucoup, en désespoir de cause, ils quittent leur pays et préfèrent se tourner vers la France dans le cadre d'une immigration choisie conformément aux v'ux de Nicolas Sarkozy qui rafle les compétences. L'hémorragie est dramatique. Mais la France, qui accuse un déficit en médecins se tourne vers les étrangers. Les Algériens viennent grossir les rangs de leurs compatriotes installés en France quand bien même ils subissent la discrimination, celle de la politique des deux collèges. Les médecins algériens ou autres, sont assimilés au 2ème collège avec comme conséquences des disparités salariales, une reconnaissance à part entière difficile. Même un salaire divisé par deux en France reste plus attrayant. Ces médecins de seconde zone préfèrent l'exil. Le président de l'Ordre des médecins n'approuve pas et estime qu'ils auraient une utilité certaine pour le développement du système de santé. A qui doit-on jeter la pierre ' Aux pouvoirs publics qui ne bougent pas le petit doigt pour régler les problèmes de statut, de salaires ou alors aux médecins qui, souvent mal considérés et sous-payés par rapport à d'autres catégories professionnelles malgré les cinq, sept voire neuf ans d'études, aspirent à un mode de vie digne de leur rang ' Dommage pour notre pays où ces intellectuels sont une mine d'or que d'autres exploitent notamment dans des spécialités en voie d'extinction. L'absence de détermination politique du gouvernement en aura découragé plus d'un. Que l'Etat fasse son mea culpa.
L'Algérie souffre de l'expatriation de ses médecins. Elle s'en plaint aussi, le crie fort, mais ne fait pas grand-chose pour eux. Les médecins se dépatouillent dans des problèmes socio-professionnels pour lesquels chacun des ministres qui ont eu en charge le département promettaient de les régler et qui, jusqu'à ce jour, ne le sont toujours pas. Et puis il ya ce service civil dans les régions reculées où les médecins exercent dans des conditions difficiles, le plus souvent sans logement. Alors pour beaucoup, en désespoir de cause, ils quittent leur pays et préfèrent se tourner vers la France dans le cadre d'une immigration choisie conformément aux v'ux de Nicolas Sarkozy qui rafle les compétences. L'hémorragie est dramatique. Mais la France, qui accuse un déficit en médecins se tourne vers les étrangers. Les Algériens viennent grossir les rangs de leurs compatriotes installés en France quand bien même ils subissent la discrimination, celle de la politique des deux collèges. Les médecins algériens ou autres, sont assimilés au 2ème collège avec comme conséquences des disparités salariales, une reconnaissance à part entière difficile. Même un salaire divisé par deux en France reste plus attrayant. Ces médecins de seconde zone préfèrent l'exil. Le président de l'Ordre des médecins n'approuve pas et estime qu'ils auraient une utilité certaine pour le développement du système de santé. A qui doit-on jeter la pierre ' Aux pouvoirs publics qui ne bougent pas le petit doigt pour régler les problèmes de statut, de salaires ou alors aux médecins qui, souvent mal considérés et sous-payés par rapport à d'autres catégories professionnelles malgré les cinq, sept voire neuf ans d'études, aspirent à un mode de vie digne de leur rang ' Dommage pour notre pays où ces intellectuels sont une mine d'or que d'autres exploitent notamment dans des spécialités en voie d'extinction. L'absence de détermination politique du gouvernement en aura découragé plus d'un. Que l'Etat fasse son mea culpa.


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