Algérie

L´exemple de la Suède prospère en Espagne et en France


L´exemple de la Suède prospère en Espagne et en France
Le Parti Populaire (PP) au pouvoir a proposé, ce week-end, aux différentes formations politiques représentées au Parlement national un projet de motion non contraignante autour de la question de la reconnaissance de l´Etat de Palestine. Cette question est à l´ordre du jour en Espagne depuis que la Suède a pris l´initiative de reconnaître l´Etat de Palestine, sans attendre qu´un consensus se dessine au sein de l´Union européenne.L´initiative du PP sera présentée aujourd'hui au Congrès des Députés pour adoption à un large «consensus». Selon des sources parlementaires diverses, citées hier par le quotidien El País, le document du PP qui serait inspiré par le gouvernement pourrait être adopté à la quasi-totalité des députés, un accord étant déjà intervenu entre le PP et le Parti Socialiste. En réalité, le gouvernement Rajoy a repris et modifié un projet en ce sens que lui avait soumis, à la fin de la semaine dernière, le Parti Socialiste (Psoe) lui demandant de reconnaître l´Etat de Palestine.La principale force d´opposition en Espagne qui semble avoir emboîté le pas à la motion que le Parti Socialiste français prévoit de soumettre au Palais Bourbon le 28 novembre avait justifié son initiative par «la conviction que seule la coexistence de deux Etats pourrait favoriser la conclusion d´un accord de paix et de sécurité entre Israël et la Palestine».Le texte du parti au pouvoir auquel «El País» affirme avoir eu accès suggère que soit «impulsée la reconnaissance de la Palestine comme Etat et sujet de droit international qui sera la manière de faire avancer la cause de la paix, dans un processus également concerté avec nos partenaires européens».Le gouvernement Rajoy qui continue de plaider pour la création d´un Etat palestinien «dans le cadre du processus de négociations entre les parties qui garantissent la paix et la sécurité, le respect des droits des citoyens et la stabilité régionale», semble entrouvrir la porte sur une reconnaissance unilatérale au cas où ces négociations étaient «bloquées ou se prolongeaient indéfiniment».C´est cette position que le ministre français des Affaires étrangères avait défendue récemment quand il affirmait aux médias que «dans ce cas, la France prendrait ses responsabilités». C´est cette responsabilité que Madrid souhaite prendre en priorité «de manière coordonnée sur la scène de l´Union Européenne», selon le texte du PP. Le débat au Congrès des Députés s´est élargi ce week-end au Sénat où 78 sénateurs sur les 264 que compte la Chambre Haute ont signé une pétition par laquelle ils invitent le gouvernement à reconnaître l´Etat de Palestine «avant qu´il ne soit trop tard». Ces sénateurs qui appartiennent à tous les groupes parlementaires précisent que «la reconnaissance de l´Etat de Palestine n´est dirigée contre personne, encore moins contre l´Etat d´Israël». Leurs collègues du PP et de la formation catalane Convergence et Union (CIU) qui ne se sont pas joints à cette initiative ont préféré s´en tenir au débat qui s´ouvrira au Congrès des Députés sur cette question.


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